L'écrivain et pédiatre Abderrahmane Benatia, a signé jeudi dernier, à la librairie Socrate, son dernier ouvrage intitulé Arabes et Indo-Européens, publié par les éditions Houma. Le titre de l'ouvrage Arabes et indo-européens, Les Indo-Européens parlaient-ils l'arabe ? renseigne sur l'ampleur et l'envergure du sujet. En effet, le titre nous révèle, à bon escient, la complexité du thème du fait du brassage des populations, dans un pays ou une région donnée, établies à différentes périodes et parlant chacune, souvent mais pas toujours un idiome particulier. Selon AbderrAhmane Benatia, la classification plurielle et la diversité des langues indo-européennes par les linguistes. Une classification qui évolue d'un séminaire ou d'un congrès, compte tenu des découvertes d'inscriptions inédites, de la recherche scientifique et de l'avancée de la linguistique historique et de l'étude comparative des langues indo-européennes. « Nous ne savons pas pour l'heure actuelle quel est l'état des recherches pour ce qui concerne deux langues anciennes importantes, à l'origine de la langue latine ou de la civilisation romaine, par exemple : le ligure et l'étrusque », déclare l'auteur. Ce dernier précise que la répétition partielle de certaines citations d'auteurs ou observations a été imposée, compte tenu du volume de l'ouvrage, pour justement expliquer une situation ou établir une comparaison entre deux faits, séparant plusieurs centaines de pages ou procéder à une synthèse récapitulative, à même de mieux faire comprendre le cheminement des différentes phases de l'étude analytique suivie par l'auteur. Concernant les citations d'auteurs, le lecteur trouvera une écriture plurielle des noms propres du fait que chaque auteur transcrit ces derniers à sa façon. En somme, tous les éléments historiques, onomastiques, socio-culturels et linguistiques ont permis à l'auteur d'affirmer que les Indo-Européens parlaient à l'origine en langue arabe. « Cette étude permet également de voir l'autre avec un regard neuf, ouvert et serein, avec les yeux du cœur, sans orgueil ni complexe ; essayer de mieux le connaître pour mieux le comprendre, en sachant pertinemment que nous avons eu, fort probablement tous deux, à une certaine époque, des ancêtres communs qui parlaient la même langue », conclut Abderrahmane Benatia.