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Risque zéro
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Publié dans El Watan le 07 - 11 - 2012

Depuis le vote, le 12 octobre dernier, par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution mandatant la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) en vue de la préparation, dans un délai de 45 jours, d'un plan de reconquête du Nord-Mali contrôlé par des islamistes djihadistes liés à Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), au Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et au groupe qualifié de modéré d'Ançar Eddine, les contacts entre les Etats de la région du Sahel se sont intensifiés aussi bien au niveau politique que militaire. Les chefs d'état-major ouest-africains planchaient, hier, sur le plan de bataille élaboré par des experts occidentaux pour rétablir l'intégrité du Mali.
On parle déjà d'une force interafricaine forte de 4000 hommes, prête à être mobilisée. Il reste à effectuer les réglages nécessaires compte tenu des positions spécifiques à chacun des pays de la région, mais aussi des pays non africains, principalement de la France et des Etats-Unis qui ne conçoivent leur engagement dans une action militaire, qui est à présent acquise à la suite du quitus du Conseil de sécurité, que sous l'angle d'un appui logistique. Risque zéro pour leurs troupes. C'est ainsi que semble se décliner la stratégie militaire de reconquête du Nord-Mali élaborée par les experts occidentaux. Deux écueils majeurs se dressent sur la voie de la solution militaire qui semble faire désormais consensus sur le fond au niveau des Etats de la région après le ralliement de l'Algérie à cette option, tout en continuant à privilégier la solution politique négociée entre les parties en conflit.
Le premier a trait à l'isolement des djihadistes d'AQMI et du Mujao par l'ouverture de négociations avec le groupe islamique Ançar Eddine. Une délégation de ce mouvement se trouve à Ouagadougou, au Burkina Faso, et l'autre serait à Alger depuis samedi, selon certaines sources, pour s'associer à la dynamique de paix ou de guerre contre les radicaux d'AQMI. Rien n'a filtré pour le moment sur la contrepartie offerte à Ançar Eddine contre son recyclage dans le jeu politique. Ce groupe, qui n'a ni la puissance de feu ni le soutien logistique d'AQMI, a tout à gagner à saisir cette perche qui lui est tendue pour se positionner en tant que force islamiste alternative sur l'échiquier politique malien de demain.
Le second écueil, le plus difficile à surmonter, porte sur le montage financier et les troupes qui devraient composer la force militaire d'intervention qui devrait libérer le Nord-Mali. Ceux qui regardent du côté de l'Algérie et titillent notre égo en présentant notre pays comme un élément incontournable dans la recherche d'une solution à la crise, du fait de sa position géographique et de son statut de puissance économique et militaire dans la région, voudraient que notre pays soit en première ligne du combat. L'Algérie, qui a tôt fait de faire connaître sa position de refus de participer avec ses troupes à une offensive militaire dans le nord du Mali, est confortée dans cette posture par le règlement du Commandement militaire des états-majors opérationnels (Cémoc) basé à Tamanrassset qui n'autorise pas ses Etats membres à agir en dehors de leurs frontières. Le péril qui est à nos frontières pèsera-t-il sur la décision d'Alger de lever cette hypothèque ? L'Algérie réussira-t-elle à convaincre ses partenaires quant à ses réserves d'associer ses troupes au combat ?


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