Evoquant son voyage en Algérie au cours de sa conférence de presse, hier, le président français, François Hollande, a parlé «d'un moment important». La visite d'Etat, prévue pour le mois prochain, est «attendue et espérée» par les deux rives de la Méditerranée. «C'est une visite attendue et espérée par les deux pays. C'est un moment important compte tenu des relations entre les deux pays et entre les deux présidents», a-t-il déclaré. «Nous préparons le voyage en Algérie avec beaucoup de soin. Car cela intéresse les Algériens qui vivent chez nous et ceux qui souhaitent venir s'installer en France», a ajouté encore le président Hollande à propos de ce voyage où il sera également question de mémoire. A ce sujet, il dira que «l'histoire doit servir à bâtir l'avenir. Il faut dépasser, surpasser ce qui est lié à l'histoire douloureuse pour que nous puissions se tourner résolument vers le futur», a-t-il souligné, tout en rappelant l'existence de «potentialités économiques énormes». Sur la crise malienne, le président français a réaffirmé qu'il n'est pas question pour la France «d'intervenir, mais que c'est aux Africains de le faire dans le cadre de la Cédéao». «L'Algérie, la Mauritanie et le Tchad ont délibéré pour qu'il puisse y avoir une intervention militaire», a précisé François Hollande.