On dénombre une soixantaine de familles sinistrées à Chlef qui sont hébergées provisoirement dans des établissements de jeunesse. En plus de Ténès, les inondations enregistrées lundi dernier sur le littoral de la wilaya ont également affecté les communes de Beni Haoua et d'El Marsa. On y dénombre une soixantaine de familles sinistrées qui sont hébergées provisoirement dans des établissements de jeunesse. Ces dernières ont lancé un appel de détresse pour que les autorités locales se penchent d'urgence sur leur cas. Elles rejoignent ainsi les sinistrés de la cité «La Cave» à Ténès, qui avaient bloqué la route, mercredi dernier, pour protester contre la précarité de leur situation. La distribution de l'électricité s'est normalisée, mercredi dernier, sur le littoral de la wilaya, après les intempéries qui ont affecté cette région. Selon un communiqué de la direction de distribution Chlef Nord, «presque toutes les pannes survenues sur les réseaux de distribution de l'électricité ont pu être rétablies, mercredi, par les équipes techniques de l'entreprise. Cela concerne toutes les communes du littoral et du versant sud, à l'image de Ténès, Sidi Abderrahmane, El Marsa, Beni Haoua, Breira, Oued Goussine, Sidi Akkacha, Abou El Hassen, Talassa et Mossadek». Il y est précisé que «l'intervention des agents techniques a été rendue possible grâce à la remise en état du réseau routier». Pour rappel, de violentes inondations ont été enregistrées, lundi soir, dans le nord de la wilaya, causant d'importants dégâts matériels. A Sidi Bel Abbès, les familles résidant dans la ferme «Tahar Moustache», située à la sortie ouest de la ville, vivent dans l'anxiété depuis l'infiltration de leurs vieilles bâtisses par les récentes eaux de pluies. Contraintes de chercher momentanément refuge chez leurs proches, les familles dont les habitations ont été fortement atteintes par les intempéries lancent un véritable cri de détresse sur la précarité de leur situation, une précarité qui se répercute également sur la scolarité de leurs enfants. De ce fait, elles exhortent instamment les responsables locaux concernés de les tirer d'affaire par une solution de recasement qui mettrait fin définitivement à leur calvaire.