Le Snapap prévoit de déposer une plainte auprès de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et les Nations Unis pour dénoncer les licenciements abusifs des travailleurs. La question des licenciements prend de l'importance au sein de ce syndicat qui vient d'ailleurs de renforcer sa composante par un comité national pour la défense et la protection des travailleurs licenciés, apprend on par un communiqué rendu public ce dimanche par le Snapap. Ledit comité « travaille en collaboration avec les syndicats autonomes et la ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme pour constituer un dossier sur tous les travailleurs licenciés sans raison pour déposer une plainte auprès de l'OIT et les nations unie ». et de préciser que les engagements internationaux pris par l'Algérie, en particulier la convention 98 de l'OIT ne sont pas respectés pour l'instant. Ce comité a donc pour mission d'œuvrer pour la protection des travailleurs, principalement des syndicalistes, qui font objet de licenciements abusifs. « Des licenciements de représentants syndicaux et des travailleurs se sont multiplié en raison de l'absence d'une administration qui valorise le capital humain et qui respecte les lois constitutionnelles et celles qui régissent la relation de travail et l'exercice syndical ainsi les engagements internationaux, en particulier la convention 98, 87de l'OIT », peut on lire dans le même communiqué. C'est le cas, entre autre, de Mourad Tchiko et Yacin Zaid, tous les deux licenciés par leur employeur, en l'occurrence la protection civile et l'entreprise multinationale EUREST. Ledit comité interpelle le gouvernement d'instaurer des nouvelles mesures pour éradiquer le phénomène de licenciement abusif. Il suggère entre autres mesures que la victime soit réintégrée à son poste de travail et imposer la rigueur dans l'application des décisions de justice de la réintégration des travailleurs licenciés, la révision de l'indemnité de licenciement à la hausse afin d'obliger les entreprises à respecter davantage les lois de travail et d'instituer une prime à l'embauche et une amende au licenciement sans raison.