«Nous sommes sidérés par le fait que l'auteur de cet article ne sait pas faire la différence entre un club sportif amateur et une SSPA. Qu'il sache que ce directoire qu'il voue aux gémonies est né d'une décision ministérielle en application de l'article 100 de la loi 04/10 du 14/08/2004 relative à la pratique de l'éducation physique et des sports. Sa mission est de préparer l'assemblée élective du CSA ainsi que d'assurer la continuité de la gestion de la section professionnelle, et ce, par décision du wali de Sidi Bel Abbès. Ceci ne saurait tolérer ni ambivalence ni ambiguïté. Qui est-il pour se permettre de porter des jugements de valeur sur des personnes dont la respectabilité, l'honnêteté, la compétence ne peuvent en aucun cas être remises en cause ? Sachant que leur compétence mise dans la balance des comparaisons pèse 3 titres de champion du monde, une médaille olympique, 5 titres continentaux, 5 titres régionaux, 25 titres nationaux. Palmarès que ni le temps ni les hommes ne pourront altérer. Qui est-il pour accuser d'honnêtes gens d'avoir englouti de manière irrationnelle des sommes faramineuses dans le recrutement. Ne sait-il pas que pour les 25 joueurs recrutés, toutes les demandes de licence, tous les contrats de joueurs, tous les chèques ont été signés par l'actionnaire principal, président de la SSPA. Il aura à répondre devant qui de droit pour ces diffamations. De la même manière, il aura à prouver que nous avons réellement reçu 10 milliards de centimes en début de saison de la part des pouvoir publics. Quant aux actionnaires de la SSPA, dans le cadre de la responsabilité solidaire qui est la leur, ne sont-ils pas responsables d'avoir légué à Sidi Bel Abbès un club miné par la corruption, plombé de dettes exorbitantes ? N'ont-ils pas détourné et dilapidé l'argent de l'Etat ? Ne sont-ils pas co-responsables d'avoir utilisé l'argent du club sportif amateur au profit de la SSPA, acte passible de prison, comme l'a déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports lors de sa visite d'inspection à Sidi Bel Abbès ? L'enquête diligentée par ses services ainsi que l'audit financier des deux derniers mandats olympiques 2004-2008, 2008-2012 lèveront toutes les zones d'ombre, toutes les ambiguïtés. Qu'il sache enfin que nous nous dirigeons inexorablement vers la dissolution de la SSPA, car nous arrivons au terme du délai de forclusion au bout duquel le commissaire aux comptes sera tenu de saisir la justice pour l'obtenir.»