Son Excellence l'ambassadrice du Canada en Algérie, Mme Geneviève Des Rivières, en visite avant-hier à Bordj Bou Arréridj, a déclaré : «Il y a des possibilités d'investissement et de partenariat en Algérie, nous pensons sérieusement à renforcer notre coopération.» Elle a ajouté que le climat d'investissement est encourageant en Algérie, non seulement dans le secteur des hydrocarbures, mais aussi dans ceux de l'industrie et de l'agriculture. La diplomate a précisé que cette visite entre dans le cadre de la prospection des sites favorables à l'investissement, notamment dans le secteur économique, aux fins de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays. Lors d'un point de presse tenu à l'institut de professionnalisation bio-industrielle (IPROB Institute) où la délégation s'est rendue, Mme Des Rivières a évoqué l'importance du renforcement du partenariat économique au profit des PME algériennes avec les mesures d'accompagnement adéquates, notamment le transfert de technologie et de savoir-faire, qui leur permettront d'être compétitives dans l'espace mondial. «De mes rencontres avec le premier responsable de la wilaya et les membres de la Chambre de commerce et d'industrie des Bibans ainsi qu'avec les opérateurs économiques aussi bien publics que privés, il en ressort que beaucoup de choses peuvent être entreprises avec ces derniers afin de booster les échanges économiques et augmenter les liens commerciaux entre les deux pays», a-t-elle avancé. «Cette visite m'a permis aussi de constater les potentialités industrielles et économiques importantes que recèle une région aussi dynamique qu'est la wilaya de Bordj Bou Arréridj, et je peux même dire que mon déplacement a été fructueux, notamment les discussions que nous avons eues avec des professionnels en pharmacie qui seront prochainement sanctionnées par des actions de coopération dont l'objectif est de dynamiser davantage les relations économiques entre nos deux pays», dira encore la diplomate, qui a évoqué la possibilité de renforcer les échanges en particulier dans les domaines de l'industrie agro-alimentaire et pharmaceutique, ce qui apporterait peut-être un plus à la région, avec la création d'un pôle dans le secteur des médicaments. «L'Algérie produit seulement 40% de ses médicaments», précise-t-elle. Dans le domaine des échanges commerciaux entre les deux pays, elle a annoncé le chiffre de 5,4 milliards de dollars (99,96% d'hydrocarbures) contre 248 millions de dollars d'exportation vers l'Algérie, dont 72% de produits alimentaires.