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Les techniques modernes pour un meilleur rendement
Les céréaliculteurs de l'est en formation à Guelma
Publié dans El Watan le 08 - 12 - 2012

Les communications des experts français ont montré qu' il y a beaucoup à faire en matière de céréaliculture.
Plus de 150 agriculteurs et cadres de l'agriculture venus des wilayas d'Annaba, Souk Ahras, Tarf, Tébessa et Guelma ont assisté, mercredi passé, à une journée de formation dispensée par deux experts français à Hammam Ouled Ali. Le but de cette rencontre scientifique, organisée conjointement par Bayer CroupScience (leader mondial de la protection des cultures) et Profert (Fournisseur de produits phytosanitaires et engrais), avait pour but de transmettre aux participants les meilleures techniques de désherbage et de fertilisation afin de réaliser une excellente production. Selon les communicants, il est possible d'atteindre un rendement de 50 quintaux à l'hectare.
Un rendement qui peut être réalisé grâce à une maîtrise irréprochable des techniques agronomiques récentes. La réalité du terrain, malheureusement, est tout autre. «Un champ devant accueillir une culture céréalière est un laboratoire à ciel ouvert», nous déclare un technicien de l'agriculture. Et de conclure: «Nos fellahs ignorent beaucoup de l'agriculture moderne et font n'importe quoi». Rien que pour le désherbage, qu'il soit mécanique (préparation du sol avant les semis) ou chimique (la campagne débute généralement au début du printemps), aucune erreur n'est permise au risque de voir le rendement chuter. Dans sa communication intitulée «Reconnaissance des adventices du blé au stade plantule et stratégie de lutte», Eric Masson, de l'institut du végétal Avarlis, a mis en évidence toutes les mauvaises herbes à combattre. Un seul bémol à ce cours magistral, la compréhension de nos fellahs malgré les courtes traductions données ici et là.
Néanmoins, nous retiendrons que l'identification des mauvaises herbes telles la folle avoine (Khourtal), le Gaillet (Haska), le coquelicot (Bougaroune) ou encore Le chiendent rampant (N'djem) au stade de plantule est capitale. «La reconnaissance de la graminée est plus facile à son stade 3 à 4 feuilles. L'observation se porte sur la section de la tige, puis sur la présence ou non d'oreillettes, ou celle de poils», dira le conférencier. Et de préciser: «Dans le cas contraire, si vous ne désherbez pas à temps, avec un sol sec, ces graminées pomperont par la suite l'eau et les oligo-éléments du sol au détriment du blé qui en sera privé, d'où une chutes de rendements». Deuxième expert à intervenir, sur le thème d'une communication intitulée: «La fertilisation du blé en Algérie: produire 50 q/ha», Bruno Bourrie, donnera un large éventail d'informations aux présents. Mais comme la réalité du terrain surgit à chaque solution préconisée, telle la maîtrise des quantités lors de l'amendement par rapport aux besoins réels sur la base d'une analyse préalable du sol est un gros problème, nous dit-on.
A ce sujet le DSA de Guelma nous déclare: «Le ministère de l'agriculture a voulu instaurer l'analyse complète et systématique des terres arables avant la fourniture des engrais, mais cette initiative a soulevé un tollé général des agriculteurs, vu l'absence de laboratoires spécialisés en la matière.» Dans ce même contexte le directeur de la CCLS de Guelma confirme cette situation contre productive. «Nous faisons dans l'à peu près, les fellahs s'approvisionnent chez nous sans analyse préalable du sol», dira-t-il. Quoi qu'il en soit, la boucle est bouclée ! Les quantités sont livrées par hectare et non en fonction des besoins de la plante et du sol.


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