35% des membres de la famille de malades diabétiques en Algérie pensent que leurs proches souffrent de discrimination en raison de leur maladie et que la communauté où ils vivent est intolérante vis-à-vis du diabète. 65% d'entre eux n'ont jamais participé à un programme d'éducation thérapeutique. Les premiers résultats de l'étude Diabetes attitudes, Wishes and Needs 2 DAWN2 sur les attitudes, souhaits et besoins des personnes diabétiques réalisée dans 17 pays et 4 continents et qui a touché plus 15 000 personnes vivant avec un diabète ou sous traitement ont été rendus publics la semaine dernière. Pour la première fois, des membres de la famille des personnes ayant un diabète ont été interrogés – aux côtés de personnes diabétiques, d'infirmier(es), de diététiciens, de médecins généralistes et de spécialistes afin de pouvoir trouver de nouvelles façons de diminuer le fardeau de la maladie. «L'étude DAWN2™ confirme que les fardeaux physique, financier et psychologique du diabète à travers les cultures et les pays sont supportés par toute les familles et non pas uniquement par les personnes atteintes de diabète», explique le professeur Mark Peyrot, investigateur principal et président du comité scientifique international qui a supervisé l'étude DAWN2™ dans le communiqué rendu public. Ainsi, les résultats ont révélé que 63% des membres de la famille sont anxieux à l'idée de voir leur proche développer des complications graves — ce pourcentage atteignant 78% en Algérie. Il est également constaté que 66% des membres de la famille des personnes ayant un diabète traité avec de l'insuline ont peur que leur proche présente des épisodes hypoglycémiques nocturnes — ce pourcentage étant de 89% en Algérie, alors que 23% d'entre eux rapportent que le diabète de leur proche a un impact financier négatif sur eux-mêmes. Par ailleurs, 77% des personnes ayant un diabète rapportent qu'elles se disputent avec leurs proches au sujet de la façon dont elles gèrent leur diabète. Quant à l'éducation thérapeutique, 75% des membres de la famille n'ont jamais participé à un programme d'éducation sur le diabète, et ce, malgré le fait que 70% des professionnels de santé dans le domaine du diabète affirment que la participation des membres de la famille est un élément essentiel pour une bonne prise en charge du diabète. Alors qu'en Algérie ils sont près de 63% à ne pas avoir participé à ces programmes. «L'étude DAWN2™ apporte des données scientifiques nouvelles importantes sur le poids que fait peser la pandémie de diabète sur les familles des personnes atteintes de cette maladie et sur les lacunes des systèmes de santé actuels. Les implications sociétales de ces résultats sont significatives et les résultats DAWN2™ devraient inciter et pousser les décideurs politiques, les professionnels de santé et les associations de patients à travailler ensemble pour améliorer l'éducation et le soutien tant aux personnes ayant un diabète qu'à leurs familles et à leurs proches», a déclaré Sir Michael Hirst, président élu de la Fédération internationale du diabète. A noter que DAWN2™ est une initiative mondiale de Novo Nordisk, réalisée en collaboration avec la Fédération internationale du diabète (FID), l'Alliance internationale des organisations de patients (IAPO), le Steno diabetes Center et d'autres partenaires nationaux, régionaux et mondiaux. «DAWN2™ atteste de l'engagement à long terme de Novo Nordisk à travailler en partenariat pour améliorer la vie des personnes ayant un diabète», explique Lars Rebien Sørensen, président directeur général de Novo Nordisk. «Même avec les meilleurs médicaments disponibles, les personnes atteintes de diabète dépendent de l'éducation qu'ils reçoivent sur le diabète, de leur motivation au jour le jour et du soutien de leur famille, amis et de la société en général», a-t-il ajouté.