Apr�s la premi�re �tude lanc�e en 2001, les laboratoires Novo Nordisk lancent au courant de cette ann�e une deuxi�me �tude portant sur la dimension psychosociale du diab�te (Dawn2.0). Le but : mieux conna�tre les aspects psychosociaux du diab�te du point de vue des diab�tiques, de leurs familles et proches, des associations des patients ainsi que des professionnels de la sant�. L��tude concernera 18 pays dont l�Alg�rie o� elle portera sur une population de pr�s de 1 000 personnes. Les r�sultats seront publi�s � la fin de cette ann�e, ont annonc� ses initiateurs, jeudi dernier, � l�occasion de la c�l�bration de la Journ�e nationale des diab�tiques. La F�d�ration nationale des associations de diab�tiques (FAAD), qui a organis� cette journ�e conjointement avec le laboratoire Novo Nordisk Alg�rie, a profit� de l�occasion pour s��lever contre la propagation de charlatans qui se substituent aux m�decins en pr�tendant pouvoir gu�rir cette maladie par les plantes. La FAAD lance, ainsi, un appel au ministre de la Sant� afin de s�vir et mettre de l�ordre dans la m�decine alternative. M. Bouceta, pr�sident de la FAAD, se dit inquiet de l�influence que peuvent avoir ces charlatans sur les malades qui, souvent, choisissent d'arr�ter les traitements prescrits par leur m�decin au profit de la phytoth�rapie. Une situation lourde de cons�quences sur ces malades qui finissent par pr�senter des complications tr�s graves, souligne-t-il. Cependant, le d�partement de Djamel Ould Abb�s pr�cise que cette pr�rogative rel�ve du minist�re du Commerce. Concernant la situation des diab�tiques, elle est toujours aussi pr�occupante, jugent les associations. Pis, en plus de souffrir de leur maladie, les diab�tiques font face � la p�nurie de m�dicaments. Mais pas seulement, selon M. Bouceta, les d�cisions prises au profit des diab�tiques n�ont toujours pas vu le jour. �A notre demande, il a �t� d�cid� la cr�ation des commissions de wilaya pour les diab�tiques qui seront chapeaut�es par les directeurs de la sant� dans chaque wilaya ainsi que la mise en place d�une commission de wilaya de m�dicaments, mais nous ne savons toujours pas ce qui bloque la concr�tisation de ces d�cisions�, d�plore l�intervenant. Ce dernier a profit� de la pr�sence d�un repr�sentant du minist�re de la Sant� pour demander la multiplication de maisons des diab�tiques et la cr�ation des services de r�f�rences au sein des h�pitaux pour le pied diab�tique. En Alg�rie, trois millions de personnes sont des diab�tiques dont 600 000 sont des enfants. 10% ignorent qu�ils sont atteints de cette maladie. 25 � 30% ne b�n�ficient pas d�une couverture sociale ce qui les expose, d�nonce la FAAD, � de graves complications. Plus de 200 000 malades risquent l�amputation du pied. Les sp�cialistes rappellent que les mauvaises habitudes alimentaires sont un facteur � risque. Par ailleurs, selon les sp�cialistes, le diab�te gestationnel touche environ 2 � 6% des grossesses en Alg�rie. Les femmes ayant d�velopp� un diab�te gestationnel ont jusqu�� 70% de risque de d�velopper un diab�te de type 2 dans les 10 ans qui suivent leur grossesse pathologique et un risque multipli� par 1,7 de d�velopper une maladie cardiovasculaire. Les enfants, n�s de m�re ayant d�velopp� un diab�te gestationnel, ont un risque multipli� par cinq de d�velopper un diab�te ou un pr�diab�te avant de devenir adulte, le risque d�ob�sit� et lui multipli� par deux.