Des militants du FLN bloquent les sièges de deux APC Des militants du FLN appuyés par des dizaines de citoyens ont fermé, ce dimanche, le siège de l'APC de Salah Bouchaour, au sud de Skikda. Le même scénario s'est parallèlement produit à Aïn Bouziane où l'APC demeure bloquée depuis jeudi dernier. Les motifs essentiels de cette fronde « politique » sont en relation avec le système préconisé pour l'élection du P/APC. Les partisans de l'ancien parti unique estiment à cet effet que le poste de maire devrait naturellement leur revenir. Ils dénoncent également les nouvelles directives du ministère de l'Intérieur appelant, dans certains cas, à un second vote. Dans cette commune, le FLN avec 7 sièges, s'est retrouvé finalement avec 6 seulement suite à la défection d'un de ses membres au grand bonheur de l'alliance formée par le MSP et El Moustaqbil. Selon des sources locales, le bras de fer enclenché par les protagonistes risque d'envenimer davantage la situation. A Salah Bouchaour, le FLN qui a obtenu 8 sièges sur les 19 que compte la commune, risque de se faire doubler par l'alliance scellée entre l'Alliance verte, 6 sièges, Ahd 54, 3 sièges, et le RND avec 2 sièges. Un fait qui privera le FLN du poste du P/APC. Ce dernier reviendra, selon des sources locales, à un élu de l'Alliance verte. Jusqu'à 15h le siège de l'APC demeurait fermé. Les chauffeurs de taxi en grève Le débrayage auquel avait appelé le bureau local de l'organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA) a été entamé hier. Selon un des représentants de l'organisation, la majorité des chauffeurs ont adhéré au mot d'ordre. «Nous estimons que 70 % des chauffeurs de taxi ont favorablement répondu bien que nous ayons appelé aussi à assurer le service minimum», a-t-il estimé. Il ajoutera que cette grève avait été précédée d'un préavis. «Néanmoins, nous n'avons relevé aucune volonté de dialogue de la part des responsables du secteur. Notre mouvement est légal et nos revendications sont légitimes et du moment qu'on semble nous ignorer, nous aurons à poursuivre encore notre débrayage », poursuit-il. Au chapitre des revendications, l'ONTA demande «la révision du plan taxi de la ville de Skikda et des charges imposées et mettre fin à la concurrence déloyale imposée par les bus de l'Etus, des fraudeurs et les transporteurs d'Allo-Taxi», explique la même source.