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Coup de gueule, coup de cœur : un cahier des charges pour les «parkingueurs» !
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Publié dans El Watan le 18 - 12 - 2012

Déjà, lors de la première décade du mois d'octobre, on nous avait dit ce qui suit : «Il n'est plus possible de continuer à s'accommoder du comportement des jeunes gens qui s'autoproclament gardiens de parking et qui constituent parfois un danger pour les automobilistes.» C'était les déclarations du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales à Constantine. Aujourd'hui, on nous annonce : «Pour ce qui est des parkings anarchiques, le ministre a estimé que la situation diffère d'une commune à l'autre et d'une ville à l'autre.»
Ajoutant qu'une étude est en cours concernant ce dossier dont le règlement nécessite une coordination entre les APC et les forces de l'ordre, qui connaissent mieux les endroits nécessitant tel ou tel dispositif de sécurité. Les gardiens travaillant dans ces parkings auront des autorisations afin d'accomplir leur activité qui répondra à un cahier des charges définissant les prix, les horaires et la responsabilité de ces personnes, quant au vol et à la détérioration des véhicules. Ces gardiens seront, par ailleurs, dotés d'une tenue spéciale et d'un badge, a encore précisé le ministre. Ainsi donc, nous sommes arrivés à une étude et au cahier des charges pour quelques porteurs de matraques ?
Et puis quoi encore ? Mais bien sûr ! C'est à l'administration de corriger les erreurs qu'elle avait commises auparavant, et ce, au détriment des automobilistes. Ces parkingueurs ne sont pas le fait d'une génération spontanée. Ce sont les délégués de l'exécutif communal ou DEC qui avaient créé ce «mal» pour, soi-disant, résorber le chômage et créer des emplois (sic) avec une mesure populiste, en offrant des arrêtés portant autorisation à assurer le gardiennage sur des morceaux de trottoirs peints en rouge et blanc, donc interdits. Mais comme c'était pour la bonne cause, on a laissé faire. Alors, au lieu de réprimer cet état de fait, des jeunes continuent de racketter les citoyens, même devant les cimetières lorsqu'on va enterrer nos morts, devant les hôpitaux pour rendre visite aux malades et même devant Sidi Abderrahmane, pour ceux qui habitent Alger.
Aujourd'hui, nous sommes en train de nous «noyer dans un verre d'eau» avec l'attribution du droit de gardiennage. Alors que nous avons qu'un seul pays, un seul règlement, voilà que l'on nous informe que la situation diffère d'une commune à une autre, d'une ville à une autre. Pourquoi ?
Quelle raison ? Ces parkingueurs ont tous la nationalité algérienne et opèrent sur le territoire national. Alors en quoi cela diffère-t-il ? De plus, l'article 68 du décret 04-381 n'a pas cité les différences entre une ville et une autre : il stipule que : «Les collectivités territoriales sont habilitées à rendre payant le stationnement sur certaines voies urbaines par voie d'arrêté. L'arrêté doit préciser les voies urbaines concernées, fixer le tarif, les horaires d'application et déterminer les signes distinctifs que doivent arborer les percepteurs».
Revenons seulement à la zone bleue qui existait chez nous. C'était à la rue Larbi Ben M'hidi où des employés municipaux vous délivraient un ticket que vous deviez apposer sur le pare-brise bien visible, justifiant le paiement d'un droit de stationnement fixant la durée à 90 minutes.
Auparavant, la zone bleue existait sur les artères commerciales pour permettre à un grand nombre de personnes de stationner leur véhicule pour une durée de 90 minutes. D'ailleurs, un disque en carton était délivré aux automobilistes, dans les stations d'essence, sur lequel on y mentionnait l'heure d'arrivée et automatiquement, en face, paraissait l'heure de départ.
Même aujourd'hui notre législation le prévoit, puisque les instructions interministériels transports, intérieur et travaux publics en définissent les conditions et les règles de la signalisation routière en Algérie, en date du 15 juillet 1974, à la page 79.
Les caractéristiques générales des marques, le bleu, éventuellement pour les emplacements réservés au stationnement réglementé, dits «zone bleue». Ainsi donc, nous n'avons rien à inventer, ni à étudier, ni à élaborer un cahier des charges.


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