Université de formation continue : le ras-le-bol des étudiants les étudiants de l'UFC (université de formation continue) déplorent leurs conditions d'études. Les coupures d'électricité, l'absence de chauffage en cette période de grand froid et les toits des salles de cours du bloc B qui se sont transformés en tamis avec les averses, ce sont là les principaux problèmes qui perturbent nos interlocuteurs. «Il est impossible de suivre les cours dans de telles conditions», diront des étudiants qui ont pris hier attache avec notre bureau. La persistance d'une telle situation les a poussés à réclamer la réfection de ces équipements, mais leur administration observe un silence de cathédrale. «Rien n'a été fait jusqu'à présent, malgré nos mouvements de grèves déclenchées les 2, 06, 16, 17, 20 et 22 décembre 2012. Nous ne demandons pourtant pas grand-chose. Seulement l'amélioration des conditions d'études qui sont en dégradation permanente. Nous tenons à informer les responsables concernés pour qu'ils prennent en considération nos doléances faciles à régler», tonnent nos interlocuteurs. Marwa B.
El Eulma : pas de réseau d'assainissement à Douar Echajra l'absence d'un réseau d'assainissement au niveau du lieudit Douar Echajra, situé à l'est d'El Eulma, a des conséquences graves sur la santé publique. Ainsi la pollution de l'eau et de l'air avec les mauvaises odeurs, meublent l'endroit. Les habitants enfouissent leurs déchets dans des trous, qu'on creuse un peu partout. Les élus locaux sont interpellés pour réaliser non seulement un réseau d'assainissement mais pour donner un grand coup de fouet pour la collecte des déchets. La rénovation du réseau routier, qui se transforme en mare à la tombée des premières pluies, est l'autre souhait des habitants d'un espace de la deuxième agglomération de la wilaya qui ne manque pourtant pas de moyens financiers, s'entend. Benabdallah A.
Bir El Arch : les élèves privés de cantine scolaire Pour les 300 élèves de l'école primaire du village Bourzem dans la commune de Bir El Arch, la situation est, en matière de restauration, des plus difficiles. Aussi, les élèves sont de moins en moins motivés à aller à l'école. Pour la plupart, issus de familles démunies et habitant à 3 km de l'école, dans la mechta Laâkakza pour la majorité, c'est difficile de rester sur «sa fai» une journée d'hiver entière. Pour rappel, l'école dispose bel et bien d'une cantine aménagée, mais celle-ci n'assure toujours pas ses services pour des raisons inexpliquées. Benhocine A.
Aïn Arnat : unlogement pour deux familles La liste des bénéficiaires de 189 logements sociaux d'Aïn Arnat, affichée il y a une année de cela, n'a pas pour autant apaisé la crise rampante de l'habitat. En effet, certaines personnes ont été bénéficiaires d'un seul logement et l'acte a été établi au nom de deux propriétaires. Il s'agit de 8 cas où un seul appartement a été attribué à deux frères. Ces derniers interpellent le wali afin de trouver une solution à un problème d'un autre temps. Pour sa part, le chef de daïra d'Aïn Arnat avait confirmé qu'une telle décision n'a été prise qu'après l'accord mutuel des deux parties. «Faute d'une offre égale à la demande, et afin de satisfaire tout le monde, une décision de mettre deux frères dans le même logement et dont l'acte de propriété sera mis au nom des deux personnes, a été prise avec le consentement de tout le monde. Mais dès que le problème a surgi, on avait proposé que l'un des deux propriétaire fait concession à son frère, pour que ce dernier puisse redéposer son dossier de demande de logement», dira le commis de l'Etat. A. R.