Confronté à une situation des plus critiques, le CRB pourra connaître un heureux dénouement dans les tout prochains jours, à en croire le président du CSA, Mokhtar Kalem, que nous avons rencontré lors de la cérémonie de commémoration du 50e anniversaire du CRB qui a eu lieu, mardi passé, à la salle des fêtes du stade du 20 Août 1955. «Oui, j'ai été reçu par les hautes autorités du pays et je leur ai exposé les problèmes que vie le club. Une intervention de leur part est nécessaire et urgente pour sortir de la crise.» Et d'enchaîner : «Je suis très optimiste après cette entrevue.» Si la CNEP-Banque a reçu l'aval des pouvoirs publics, notre source nous affirme qu'il ne reste qu'à attendre le retour de l'étranger de son PDG pour réunir son conseil d'administration dès la semaine prochaine et discuter de tous les détails pour une éventuelle reprise de la SSPA/CRB. Pour la réunion du conseil d'administration de la SSPA qui doit se tenir demain pour discuter de l'avenir du président Gana qui n a pas remis officiellement sa lettre de démission (confirmé par Kalem), mais aussi de la situation financière et l'ouverture du capital du club. Sur ce dernier point, tous les présents à la cérémonie s'accordent à dire que «c'est la seule issue pour sortir le club de la crise». Si la venue de la CNEP se confirme, ce serait une bouffée d'oxygène. Dans un autre registre, après trois jours de repos, les joueurs ont repris leurs entraînements hier avant de prendre part aujourd'hui au stage hivernal de dix jours à Tlemcen. Par ailleurs, la sortie médiatique du coach Foued Bouali où il avait annoncé que «rien n a été fait et personne n'est venu nous voir ou s'inquiéter de la situation que vie le club», n'a pas été du goût de Kalem et son équipe. «Je refuse ce langage. Les joueurs savent bien se défendre et ils n'ont pas besoin d'un syndicat. Bouali est là pour faire son travail. Je ne permettrai à quiconque de remettre notre gestion en doute. Certes, nous traversons des moments difficiles, mais les critiques ont des limites. Je n'accepterai jamais ce genre de réflexion pour quelqu'un qui vit sous notre toit.» Pour ce qui est des départs et arrivées, Kalem ne s'emballe pas : «Je préfère gérer ce que j'ai sous la main et répondre aux doléances des joueurs que d'aller chercher ailleurs. Nous avons une équipe qui peut faire un bon parcours, pourvu que tout rentre dans l'ordre. Je ne retiendrai personne contre son gré, mais il faut que les départs se fassent dans les règles et le respect mutuel.» Et d'avertir en guise de conclusion : «Pour ceux qui comptent boycotter le stage, ils doivent assumer leurs responsabilités.»