Le projet d'aménagement des ruelles et trottoirs de la cité Sonatrach, sise à 300 m du siège de l'APC de Tidjllabine, tarde toujours à être entamé. «Les études sont achevées depuis plus d'un an, mais les travaux n'ont toujours pas débuté malgré la désignation d'une entreprise», indiquent les habitants. Les ruelles de cette cité, construite au début des années 90, sont dans un état de dégradation avancé. Les résidants éprouvent d'énormes difficultés pour accéder à leurs maisons notamment en temps de pluie. Certains affirment que les nids de poules sont tellement béants que les habitants n'y peuvent même pas circuler en voiture. «Le wali s'est rendu sur place en 2010. Il nous a promis d'instruire ses services pour lancer les travaux d'aménagement dans les meilleurs délais, mais rien n'a été fait dans ce sens pour le moment», déplore le président du comité de quartier. Celui-ci réclame en outre la régularisation de leurs bâtisses dans le cadre de la loi 15-08 du 20 juillet 2008 relative à la mise en conformité des constructions érigées en violation des normes en vigueur. Il a souligné qu'aucun habitant ne dispose d'un acte de propriété, rappelant que la quasi-totalité des bâtisses a été réalisée sans permis de construire. «L'Etat nous a donné une chance pour nous conformer à la loi, mais les services de l'APC font tout pour nous dissuader de formuler nos dossiers, arguant que notre cité n'est pas concernée par ladite loi», dénonce-t-il, avant de relever le problème de l'insécurité dû surtout à l'absence de l'éclairage et d'un commissariat de police dans la commune. Les habitants de la cité s'indignent, par ailleurs, contre la vente du terrain réservé initialement à l'aménagement d'espaces verts et d'aires de jeu pour leurs enfants. «La cité compte à l'origine 60 lots de terrain. Aujourd'hui, elle regroupe 87, car les autorités locales en ont crée 27 au niveau du site devant servir comme espace de détente. Le problème est que ce site n'est pas inclus dans le projet d'aménagement, sous-prétexte que la justice n'a pas encore tranché dans l'affaire qui nous oppose à l'APC», expliquent-ils.