Les touristes, nombreux dans la région en cette période, ont eu beaucoup de difficultés dans leurs déplacements. La région de Béchar a connu un afflux considérable et inattendu de touristes, pour la plupart des nationaux venus de toutes les régions du pays pour fêter la fin de l'année 2012, à Taghit et Béni Abbès. Comme ces localités touristiques ne pouvaient pas faire face à la très forte demande en matière de structures d'accueil suffisantes, la grande majorité de ces visiteurs ont résidé dans des hôtels étatiques et privés dans la commune de Béchar, qui ont affiché d'ailleurs complets avant de rejoindre tôt dans la matinée les petites agglomérations ensoleillées de la vallée de la Saoura. Mais ces touristes, circulant en voiture souvent en famille dans la ville de Béchar, semblaient perdre le sens de la circulation sur les boulevards et des rues souvent dépourvus de plaques de signalisation indicatrices des places publiques et adresses de lieux à visiter. Une situation aggravée par l'inexistence d'une carte routière de la ville, et une circulation automobile urbaine anarchique et dense ne facilitant guère la fluidité des déplacements. La disponibilité permanente dans les hôtels d'une carte routière de la ville constitue un des premiers éléments d'une relance du tourisme en Algérie, fait-on remarquer. Pour cette année, la surprise a été totale pour les services de l'APC chargés de cette tâche. Heureusement que ces visiteurs ont été aidés par des citoyens sympathiques qui leur fournissaient, à chaque coin de rue, des renseignements sur les adresses sollicitées par les hôtes pour retrouver leur chemin. La municipalité est pointée du doigt pour ces carences manifestes. Seront-elles corrigées pour la prochaine saison touristique, qui laisse désormais présager un afflux de visiteurs beaucoup plus important que cette année ?