Le décès de la vieille dame survenu dernièrement suite à l'effondrement d'une bâtisse, à la rue Mustapha Djouab (Casbah), semble relancer les débats autour du Plan permanent de sauvegarde du secteur de La Casbah, notamment la phase de confortement, ou d'étaiement, de quelque 500 bâtisses, achevé il y a plus de deux ans. D'ailleurs, la première phase de travaux de restauration a été enclenchée depuis quelques mois. Ainsi, 160 entreprises sont à pied d'œuvre pour réhabiliter 332 demeures. Aussi, il y a lieu de souligner que le problème auquel font face les entrepreneurs lors des travaux de restauration est que nombre de douérate ne sont pas évacuées par leurs locataires, et la septuagénaire décédée en est une preuve, puisqu'elle habitait les lieux au moment de l'opération. Par ailleurs, une virée dans les dédales de La Casbah nous édifie sur les bâtisses qui menacent ruine, mais échappant, toutefois, à l'opération d'étaiement, alors que d'autres, selon des riverains, sont confortées. Il reste que l'opération de restauration semble être très difficile... Sans parler des demeures qui sont resquattées. Enfin, une autre question taraude l'esprit : les entreprises désignées pour cette intervention sont-elles qualifiées pour ce genre de restauration du bâti traditionnel ? Autrement dit, respectant les normes architecturales et utilisant le matériau qui sied.