L'ancienne galerie de la ville de Bouira, transformée en 2007 en pépinière d'entreprises, se trouve depuis 2010 abandonnée. Les jeunes entrepreneurs qui y ont loué des locaux le sont aussi. Ils n'ont pas trouvé une autorité à qui se plaindre. Cette pépinière a été crée pour rassembler au total 52 jeunes entrepreneurs ayant bénéficié dans le cadre de différents dispositifs de micro-crédit (Angem, Ansej, Cnac), et la caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) avait assuré sa gestion. Cependant, au bout de trois ans, la Cnac a cessé de gérer la pépinière à défaut de rentabilité. Le comble, les locataires affirment ne pas avoir été informés que la direction de la Cnac allait «jeter l'éponge». «On ne savait pas que la Cnac allait tout abandonner. Elle n'a même pas payé les factures d'électricité de l'eau, ce qui a obligé la Sonelgaz et l'ADE d'enlever leurs compteurs», affirment les locataires. Ainsi, depuis 2010 et suite à la dégradation des lieux, la majorité des locataires sont partis louer ailleurs pour travailler. Ceux qui y restent font dans la résistance. Ils ne cessent de frapper à toutes les portes. La wilaya, la commune et la Cnac se rejettent la balle et ne veulent pas prendre en charge ce dossier. «Le wali nous avait pourtant promis que nous resterons ici. Mais au bout de quelques mois, il a changé d'avis et voulait affecter la structure à la direction de l'artisanat sans se soucier de notre devenir», tiennent à souligner les jeunes entrepreneurs. Selon ces derniers, les autorités locales ont proposé de mettre à leur disposition les locaux professionnels réalisés dans le cadre du programme présidentiel. Mais cette option pourrait déplaire à certains d'autant plus que les locaux professionnels en question sont situés dans des endroits. «S'ils veulent qu'on reste dans ces locaux, qu'ils nous régularisent. Dans le cas contraire, nous demandons des locaux dans des endroits bien situés», demandent-ils. En attendant une éventuelle prise en charge, les locaux de la pépinière se sont transformés en un abri pour des délinquants. Par ailleurs, il existe un autre exemple d'échec des pouvoirs publics dans leur politique de promouvoir la micro-entreprise dans la wilaya. L'ancien Souk El Fellah de Bouira, censé regrouper une dizaine de commerçants, est totalement délabré, et ce, après avoir englouti de grosses sommes d'argent pour son réaménagement. Ali Cherarak Aïn Lahdjar : les élèves du CEM Said Abid débrayent
Les élèves du CEM sis au village agricole Said Abid, (Ain Lahdjar), sont en grève depuis dimanche dernier pour protester contre l'absence des moyens de chauffage dans les classes. L'établissement en question est équipé d'un chauffage central, mais la chaudière n'est pas encore raccordée au réseau de gaz naturel et au réseau d'eau permettant ainsi le bon fonctionnement de cet équipement. Une situation qui montre de plus en plus le laisser aller des responsables de l'établissement et la direction de l'éducation, qui de l'avis de certains parents d'élèves sont au courant de ce problème, mais sans pour autant pencher à le régler. La condition de scolarité des élèves du CEM de Said Abid est précaire, précise t-on. Jeudi dernier, une équipe dépêchée par les services de la DE afin de procéder à la réparation d'une vanne vétuste et l'installation de d'autres équipement pour mettre en marche le chauffage central. Les élèves quand à eux, se disent déterminés à boycotter les cours, et réclament à ce que cet équipement soit opérationnel. Notons par ailleurs, que les pouvoirs publics avaient dégagé un montant de 3 milliards de dinars destinés à équiper tous les établissements scolaires de la wilaya de cette commodité nécessaire durant la saison hivernale M. Guergaoui Aïn laloui : grève à l'ORAC
Plus de 150 travailleurs de la filiale de CARAVIC, dépendant du groupe ORAC (Groupe avicole Centre) de Ain Laloui, sont en grève depuis le début de la semaine écoulée. Les protestataires exigent de la direction du centre de respecter et d'honorer les engagements pris dans le cadre de la révision de la convention collective réclamée il y a plusieurs mois par leurs représentants syndicaux. Parmi les points de revendications: le payement des heures supplémentaires et l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Dans un communiqué rendu public, les protestataires affirment qu'un service minium est assuré et ce pour ne pas perturber la bonne marche de la production. La section syndicale de cette filiale a souligné qu'une réunion est prévue dans les prochains jours avec le DG du groupe pour débattre de ces points. M.G.