Ils revendiquent l'amélioration des conditions de travail, de sécurité, ainsi que l'augmentation des salaires. Les médecins résidents au Centre hospitalier universitaire Ibn Badis de Constantine, ont observé au cours de la journée de lundi un large mouvement de protestation contre les conditions jugées inacceptables dans lesquelles ils exercent leur métier. Les problèmes a-t-on souligné, sont d'ordre professionnel, en particulier, c'est du moins ce qui a été souligné par le responsable du bureau des médecins résidents. La goutte qui a fait déborder le vase est due à un incident survenu entre le directeur de l'hôpital et un médecin résident. Ce dernier a dû essuyer des remarques faites par le directeur sur certains agissements et comportements susceptibles de toucher à la réputation d'un CHU classé n°2 après celui d'Alger. Ces remarques jugées déplacées, ont provoqué l'ire de la corporation qui n'a pas tardé à réunir ses membres devant le bureau du directeur de l'hôpital. Ce fut l'occasion pour les dizaines de protestataires de formuler un certain nombre de revendications d'ordre national et local, dont on citera l'amélioration des conditions de travail, la sécurité, l'augmentation des salaires, etc. Les contestataires menacent d'un mouvement plus conséquent, au cas où le directeur refuse de prendre ses responsabilités, et bloque les négociations. Pour sa part, et selon des sources proches de l'administration, le directeur n'aurait jusqu'à l'heure pas reçu de document officiel sur les revendications des médecins résidents, justifiant, que son intervention auprès de l'un d'entre eux, a été malheureusement mal interprétée. Une grève générale serait programmée, a-t-on appris de source généralement bien informée, dans les jours à venir.