Avec l'avènement de la privatisation, le BNEDER est appelé, à l'instar des 1 200 autres entreprises publiques économiques, à se prononcer sur son avenir. M. Mellouhi évoque à ce propos les pistes qui se dessinent : « En terme de perspectives, aujourd'hui nous sommes en économie de marché où le rapport qualité-prix prime. Le BNEDER est en train de trouver sa place et sa part du marché, et il doit se battre pour cela. Le BNEDER a retenu dans sa feuille de route la recherche de partenaires plus solides. Nous avons déjà deux ou trois avec lesquels les négociations sont engagées. La première orientation est un partenariat avec un autre bureau d'études. La deuxième, c'est de travailler pratiquement en associations. Alors que la troisième orientation c'est, qu'étant donné que le plan de charge actuel est à 80%, voire 90%, provenant de l'Etat,il serait préférable que le BNEDER développe d'autres activités en prenant en charge toutes les études se rapportant à la microéconomie, notamment celle des entreprises. » C'est dire que le BNEDER ne fait pas l'exception dans le paysage économique national, malgré ses spécificités.