La Mission internationale de soutien au Mali (Misma) entame, aujourd'hui, ses opérations jusqu'au 28 novembre 2013, a annoncé hier la Force en attente de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Le Niger, le Nigeria, le Burkina Faso et le Togo déploieront jusqu'à mardi prochain leurs troupes terrestres au Mali, a indiqué le président du comité des chefs d'état-major de la Cédéao, le général ivoirien Soumaila Bakayoko, à l'issue des travaux de la réunion extraordinaire des chef d'état-major des pays ouest-africains, tenue mardi et mercredi à Bamako. Les quatre pays vont déployer chacun 500 hommes sur le terrain. Le bataillon nigérien est déjà prêt sur la ligne frontière avec le Mali, celui du Nigeria était attendu hier, et le bataillon togolais arrivera demain, alors que celui du Burkina le mardi. La troupe nigériane sera déployée aux environs de Banamba, près de 200 km de Bamako, dans la région de Koulikoro ; celle du Togo sera à San et celle du Burkina Faso sera basée à Markala. Le Tchad est prêt à intervenir avec un effectif de 1000 à 1500 hommes, mais n'évoluerait pas sous le commandement de la Misma. Les militaires tchadiens combattront avec la force malienne et celle de la France. Les troupes tchadiennes arriveront au Mali d'ici la fin de la semaine prochaine. Le coût du budget pour un an de la Misma est estimé à plus de 240 millions de dollars. Une réunion des chefs d'Etat des pays membres de la Cédéao est annoncée pour samedi à Abidjan.