Une importante fuite d'eau, émanant de la conduite principale d'alimentation AEP du village Laksar, chef-lieu de la commune de Tirmitine, à 12 km au sud-ouest de la ville de Tizi Ouzou, coule en permanence, provoquant un marécage aux alentours. Pendant ce temps, les robinets dans les foyers de ce village sont à sec, en permanence aussi. Ainsi, c'est toute la localité qui se voit privée d'eau chaque année, été comme hiver, et ce, pendant des semaines. Les habitants du village Laksar se demandent pourquoi l'indifférence des autorités concernées devant tout ce gaspillage quotidien de l'eau potable, au lieu d'intervenir pour la réparation définitive de cette fuite. «Pendant que cette fuite d'eau coule sur la voie publique, dans les foyers, nous souffrons de pénuries. C'est un vrai gâchis !», se désole un habitant de Lakser. Selon des villageois, ce problème est dû à une forte pression de l'eau que le diamètre de la tuyauterie du réseau ne peut supporter. Rappelons que les services de l'ADE ont réparé récemment cette conduite mais pas pour longtemps, puisque la fuite persiste toujours. Saïm Rabéa Larbaâ Nath Irathen : réouverture de l'école d'Ighil Tazart
Fermée depuis le mois de juin 2008, l'école primaire du village Ighil Tazart, dans la commune de Larbaâ Nath Irathen, a été rouverte dimanche dernier, au grand soulagement des parents et de leurs enfants. Ces derniers parcouraient tous les jours, rappelle-t-on, une dizaine de kilomètres (aller et retour) endurant ainsi un véritable calvaire particulièrement en hiver pour rejoindre leurs établissements scolaires respectifs au chef-lieu de Larbaâ Nath Irathen. Ils sont en effet, 25 élèves de ce hameau à être scolarisés jusque-là en classes de 1ère, 2e et 3e AP à travers des établissements scolaires du cycle primaire de ce chef-lieu communal. Désormais, avec leur retour dans cet établissement, ces écoliers seront encadrés par deux enseignants, l'un en langue arabe et le second en français. Pour leur restauration, l'APC a mis à leur disposition un moyen de transport en vue de les acheminer quotidiennement pour la prise de leur repas à l'école voisine Khouas-1, en attendant l'aménagement d'une salle de classe, au sein de l'école d'Ighil Tazart, en cantine scolaire, dont l'achèvement est prévu en mars prochain. Hamid Meradji Tizi Ntléta : coupures récurrentes d'électricité
Les coupures récurrentes d'électricité et les chutes de tension sont monnaie courante au village d'Ait Abdelmoumène, relevant de la commune de Tizi Ntléta (35 kilomètres au sud de Tizi Ouzou). En effet au quartier Taghoucht, à titre d'exemple, les coupures de l'électricité sont fréquentes. «A partir de 18 h, le transformateur disjoncte plongeant tout notre quartier dans le noir. Nous essayons de rétablir le courant en vain. Ce n'est que vers 21 h que l'électricité revient. Nous endurons ce calvaire depuis plusieurs semaines», dira un habitant rencontré sur les lieux. Un autre habitant du quartier dit El Djama déplorera : «Chez moi-même les appareils électroménagers ne fonctionnent pas à partir de 18 h. Nous ne pouvons même pas voire le journal de 20 heures, la télévision ne s'allume pas à cause de la faiblesse du courant. Nous sommes alimentés par seulement 2 fils électriques qui datent du temps où il n'y avait qu'une seule maison dans le quartier. Maintenant que le nombre de foyers dépasse la vingtaine, le réseau n'a pas évolué, du coup les chutes de tension et les disjonctions du transformateur sont fréquentes. Nos appareils sont à chaque fois endommagés et Sonelgaz ne paie jamais les frais de réparation». Pour ce qui est du quartier Nador totalisant plus d'une quarantaine d'habitations, il est toujours plongé dans le noir. Le réseau en réalisation depuis de nombreuses années n'est pas achevé et sa mise en service tarde à se faire malgré que l'opposition l'ayant bloqué des années durant a été levée depuis des mois maintenant. A. I. Hocine