L'ouvrage, d'une capacité de 65 millions de m3, permettra d'alimenter en eau potable les habitants des cinq plus importantes villes de la wilaya. Le projet de réalisation le gigantesque barrage d'Ourjis, dans la commune d'Aïn Fakroun, a été la principale halte du ministre des ressources en eau, Hocine Necib, lors de sa visite d'inspection effectuée, jeudi dernier, dans la wilaya d'Oum El Bouaghi. Cet ouvrage dont il ne reste que l'installation des stations de pompage, pour le rendre bientôt opérationnel, est d'une importance capitale pour toute la région qui accuse un important déficit en matière de ressources hydriques. Ce barrage qui sera alimenté à partir de celui de Beni Haroun, dans la wilaya de Mila a nécessité pour sa réalisation une enveloppe de 7,8 milliards de dinars. Grâce à une capacité de 65 millions de mètres cubes, il alimentera cinq les villes de Aïn M'lila, Aïn Kercha, Aïn Fakroun, Oum El Bouaghi et Aïn Beida. D'autre part, il facilitera l'irrigation de 18 000 ha de terres agricoles de la plaine de Chemmora, dans la wilaya de Batna. Le ministre qui a inspecté les travaux de la station d'épuration des eaux usées à Aïn Beïda, n'a pas apprécié le grand retard accusé par les travaux. Un délai a été donné à l'entreprise en charge du projet. Cette station située à Salf El Beïda, à 4 km de la ville des Haracta et qui a bénéficié de 265 millions de dinars est appelée, outre la protection des nappes phréatiques contre la pollution, à irriguer 200 hectares. Finalement, le ministre Hocine Necib a inspecté le périmètre d'irrigation dans la commune de Ksar Sbihi, située au nord est du chef-lieu de wilaya, un périmètre qui atteindra plus de 3 000 ha dans un proche avenir. Notons que lors de la même visite, le ministre des ressources en eau avait donné le coup d'envoi du projet de réalisation d'une retenue collinaire dans la commune de Ouled Hamla, commune située à l'ouest de Aïn M'lila. Cette digue sera alimentée à partir de l'Oued Drimel. Dans cette partie ouest de la wilaya, une station d'épuration des eaux usées résoudra le problème de pollution des nappes phréatiques de la région de Aïn M'lila.