«Nos problèmes sont liés au manque de plus de 2 000 licences de taxi, au passif de la fiscalité et à la casnos…», fait savoir le porte-parole de la coordination des chauffeurs de taxi M. Ouahrani. Les cinq syndicats (Ugcaa, Unact, Sntt, Unat, Onta) qui composent la coordination des chauffeurs de taxi viennent d'exprimer leur mécontentement suite à la non-satisfaction de leurs revendications qui à la longue devient insupportable : «Nos problèmes sont liés au manque de plus de 2 000 licences de taxi, au passif des impôts et à la casnos…», fait savoir le porte-parole de la coordination M. Ouahrani, fils d'un ancien taxieur des années 40, à l'époque de la calèche à Oran, et de poursuivre : «Oui, nous sommes pour la nouvelle tarification. Nous sommes des syndicats qui défendent les intérêts des chauffeurs de taxi et non une association des consommateurs. Cependant, nous luttons contre la clochardisation de la profession, et nous avons le devoir d'offrir un service de qualité à nos clients et éviter les abus de certains professionnels (la double course, l'hygiène du véhicule et corporelle…)». De son côté, le président de la coordination M. Kandsi a rappelé la proposition faite au ministre des transports par le porte-parole de la coordination lors de sa visite du projet du tramway d'Oran, concernant la création de sociétés de taxi afin d'éviter le piège des licences qui ruinent des familles entières. «Nous voulons des solutions à nos revendications. La tutelle doit nous écouter et prendre en compte nos propositions pour sortir de l'impasse. Nous sommes décidés à arracher nos droits légitimes», martèle M. Kandsi. À noter qu'à Oran, 8 000 licences de taxi sont enregistrées mais pour des raisons diverses plusieurs licences ne sont pas exploitées. Contrat non renouvelé, hausse de la location de la licence de taxi, le décès du propriétaire de la licence… Cette sortie médiatique de la coordination est un avertissement afin d'éviter le pourrissement de la situation car les promesses non tenues par les pouvoirs publics risquent d'envenimer la situation et d'ajouter de l'huile sur le feu. Y aura-t-il une oreille attentive ?