El Hadi Khaldi a confirmé officiellement à El Watan jeudi dernier en marge de sa participation à Tiaret à une rencontre organisée par la coordination des associations de soutien au programme du président qui fêtait le deuxième anniversaire de sa réélection, les « démêlés avec la justice du désormais ex-DEFP, A. Nekkab, pour sa gestion antérieure dans la wilaya de Saïda ». Le ministre de la Formation professionnel, parlant de la « désignation à Tiaret d'un nouveau directeur en la personne de M. Boutarfa, actuellement en poste à Oum El Bouaghi », n'a pas tari d'« éloges sur ce responsable tout en reconnaissant l'existence de certains autres problèmes qui trouveront des solutions ». S'agissant du secteur à Tiaret, il est peut-être utile de rappeler cette montée au créneau des syndicalistes qui réclamaient le pourvoi des postes de responsabilités restés vacants, dont celui du directeur, faute de quoi « ils observeraient une grève les 15 et 16 avril prochains », est-il noté dans une déclaration de la coordination. Menace qui a tout l'air de s'estomper d'elle-même puisque le ministre « annonce l'arrivée cette semaine du nouveau directeur » et que par ailleurs d'autres cadres seraient interpellés pour leur gestion antérieure. Cela n'interdit pas l'extinction d'une revendication légitime que les syndicalistes appelaient de tous leurs vœux. « Mise sur pied d'une commission d'enquête pour situer les responsabilités » et énumération de problèmes qui handicapent la bonne marche de cette entité. « Le secteur fonctionne avec seulement 50% de ses capacités humaines, mais aussi infrastructurelles », est-il noté dans un volumineux rapport adressé au ministre. « Certains centres dont deux au chef-lieu sont sans responsables et certaines structures le sont depuis 2002 », lit-on en substance dans ce document qui reprend quelques préoccupations pour lesquelles M. Khaldi avait promis la diligence d'une commission d'enquête, en vain. « Certaines promotions aux contours douteux ont été énumérées dans leur moindre détail » nonobstant d'autres problèmes tout aussi préoccupants tels la conduite des investissements, les retards dans l'exécution de certains projets d'aménagement...