Les habitants du village El Haoudh, à 15 Km à l'est du chef-lieu de la wilaya d'El Bayadh, ont déploré l'absence des commodités les plus élémentaires pour atténuer, un tant soit peu, leurs dures conditions d'existence. A commencer par le problème de l'inefficience de l'unique centre de soins dont dispose ce groupe d'habitations, situé de surcroît en bordure de la liaison Tiaret-El Bayadh et à quelques encablures seulement de l'aéroport de même nom et flambant neuf, qui attend son inauguration. Fermé à longueur d'année, vu les absences répétées et prolongées de l'infirmier qui y a été affecté, la structure en question n'est d'aucune utilité en matière de prévention sanitaire, encore mois lorsqu'il s'agit de répondre à une urgence. D'autres griefs, et non des moindres, sont soulevés par la population de ce hameau dépourvu d'une antenne administrative, obligeant ceux qui en ressentent le besoin, d'effectuer le déplacement jusqu'à El Bayadh pour l'obtention du plus banal document, surtout lorsqu'il est nécessaire de confectionner un dossier quelconque. Le sous-emploi, la vétusté des canalisations des égouts et du réseau d'alimentation en eau potable ainsi que l'absence d'éclairage, sont autant de difficultés qui sont mises en avant pour appeler les pouvoirs publics à leur assistance. Sollicité sur la question, M. Bobot, président de l'APC d'El Bayadh, annoncera qu'une enveloppe de 4 millions de DA est en voie d'être débloquée pour les travaux d'assainissement au niveau du village. Quant à la disponibilité de l'eau potable, à laquelle les habitants disent ne pouvoir accéder qu'un jour par semaine, cet édile précisera que cette préoccupation reste à l'état de projet ; dans l'attente des possibilités que pourront offrir les PCD, puisque la commune n'obtient que 3 à 4 réalisations par année, sur les 40 qui sont proposées.