Rien ne va plus au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap). La grève qui avait marqué le syndicat en janvier, suite à des mutations et des licenciements «abusifs» , est encore dans les esprits, malgré des tentatives d'issue puisque, selon le syndicat, «une délégation avait été reçue à la direction de la Fonction publique le 22 janvier dernier et devait y retourner une semaine après». Cependant, la direction aurait changé d'attitude en confectionnant «un clone du Snapap, basé à Bab Ezzouar, alors que le vrai syndicat a toujours son adresse à Belfort». D'où une certaine confusion, d'autant que nos interlocuteurs, ceux de Belfort, estiment être les seuls représentants des travailleurs. Pour le Snapap «légitime», le pouvoir aurait usé d'un «arsenal de pratiques antisyndicales». Par ailleurs, le président de la Fédération nationale des travailleurs des travaux publics, Saâdeddine Ghoul, a été muté sous prétexte qu'il avait mobilisé plus de 600 travailleurs lors de la grève précédente. «Les travailleurs sont victimes d'intimidations, de harcèlement, rappelle notre source, contraires au code du travail et à la Constitution.» La grève va-t-elle reprendre ? Réponse ce dimanche.