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LIBERT�S SYNDICALES
L'Alg�rie �pingl�e
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 09 - 2007

La Conf�d�ration syndicale internationale (CSI) a rendu public, mercredi pass�, un rapport accablant sur les libert�s syndicales en Alg�rie. Il s�agit l� d�un premier rapport de cette organisation syndicale, cr��e il y a moins d�une ann�e et qui repr�sente 168 millions de travailleurs au sein de 305 organisations nationales affili�es de 153 pays.
Les r�dacteurs de ce rapport ont d�nonc� �les pers�cutions et les intimidations continues sur les diff�rents syndicats autonomes �. Rappelant la ratification par l�Alg�rie des conventions fondamentales de l�OIT, la CSI insiste sur les droits des travailleurs de constituer des syndicats et d�nonce les d�limitations inflig�es par le gouvernement dans l�octroi des autorisations d�exercice de l�activit� syndicale. �Le Syndicat national autonome du personnel de l�administration publique (Snapap) n�a toujours pas �t� officiellement enregistr�. Le droit de gr�ve continue d��tre frapp� de restrictions. � ce titre, les gr�ves susceptibles de provoquer une crise �conomique sont notamment interdites�, note le rapport, ajoutant �qu�une mission de l�Internationale des services publics (ISP) en visite en Alg�rie, en novembre 2006, a mis en lumi�re des preuves de repr�sailles administratives et l�gales continues et constantes � l�encontre de dirigeants et membres de syndicats�. Dans l�introduction de son rapport g�n�ral, la CSI a soulign� que �la plupart des dirigeants et employeurs africains se sont � nouveau distingu�s en 2006 par leur incapacit� � nouer un dialogue de bonne foi avec les travailleurs unis en syndicats �. La Conf�d�ration estime que ces dirigeants africains ne peuvent se retrancher derri�re l�excuse de la pauvret� pour justifier un tel bilan. �Le respect des droits syndicaux ne d�pend pas de la richesse d�un pays, mais bien de la capacit� de ses dirigeants et employeurs � entamer un dialogue social constructif avec les travailleurs�, pr�cise-t-on dans le rapport g�n�ral. Dans son rapport sur l�Alg�rie, la CSI ne s�est, toutefois, pas �tal�e sur le contexte politique � l�origine de la d�gradation des conditions de l�exercice syndical. Depuis 2004, une v�ritable cabale a �t� d�clench�e contre les syndicats autonomes, qui ont vu le principal de leurs activit�s interdites, leurs leaders emprisonn�s et les syndicalistes harcel�s et intimid�s par des convocations � la justice ou des sanctions dans leur milieu de travail. La conf�d�ration met l�accent, dans ce premier rapport, sur les restrictions impos�es par le gouvernement alg�rien aux syndicats autonomes, notamment sur le droit de gr�ve. �Les tribunaux ont le pouvoir de dissoudre un syndicat qui entreprend des activit�s ill�gales, tout comme il peut interdire une gr�ve s�il estime qu�elle risque de provoquer une grave crise �conomique�, signale-t-on. Selon la CSI, l�OIT a maintes fois demand� au gouvernement alg�rien d�abroger ces dispositions, qui sont en contradiction avec les droits fondamentaux articul�s dans les diff�rentes conventions ratifi�es par l�Alg�rie. Le rapport a dress� un �tat des lieux qui s�est appuy� sur les t�moignages recueillis aupr�s des diff�rents syndicats autonomes (Snapap, Cnes, Cnapest), qui ont fait l�objet de lourdes pressions de la part des pouvoirs publics. �Le gouvernement a refus� d�enregistrer le Snapap au statut de Conf�d�ration nationale et a exig� que l�organisation lui fournisse pr�alablement une liste compl�te de ses effectifs, ainsi que les cartes syndicales des adh�rents�, d�nonce le rapport, en pr�cisant que �l�OIT a, � plusieurs reprises, rappel� au gouvernement qu�une telle requ�te contrevenait aux principes de la libert� d�association, vu qu�elle exposerait les membres au risque de discrimination antisyndicale �. Plus loin encore, il rel�ve quelques ill�galit�s permises par les autorit�s. �Les autorit�s font parfois obstruction � l�enregistrement de nouveaux syndicats en refusant simplement d�accuser r�ception de leur demande d�enregistrement. Les syndicats ind�pendants, plus petits, ont des probl�mes du fait qu�ils ne repr�sentent g�n�ralement pas plus de 20% des travailleurs d�une entreprise et du fait que la syst�matisation des contrats temporaires dans le secteur public complique aussi l�adh�sion � l�organisation syndicale �. Par ailleurs, les rapporteurs constatent �galement les d�passements enregistr�s dans le secteur priv�, ou l�implantation syndicale est tr�s r�duite. �Les secteurs priv�s et informels connaissent un essor consid�rable et sont synonymes de d�gradation des conditions de travail, d�inapplication de la r�glementation du travail, d�absence de protection sociale et d�absence de libert�s syndicales �. La Conf�d�ration ne comprend pas que de nombreuses entreprises priv�es n�appliquent pas les r�gles de droit du travail. �Souvent, les employeurs ne d�clarent pas la plupart de leurs employ�s, les privant ainsi de tous les droits conquis. Ils n�ont ni salaire minimum, ni s�curit� sociale, ni retraite. Dans le secteur textile o� les femmes sont tr�s nombreuses, cette pr�carit� rend toute tentative de syndicalisation tr�s difficile car ces travailleuses craignent de perdre leur emploi si elles adh�rent � un syndicat�, rapporte-t-on.

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