Les travailleurs des œuvres universitaires ont repris le chemin de la contestation. Répondant à l'appel de la branche du secteur de l'enseignement supérieur de la fédération de wilaya de Béjaïa du Snapap, les personnels des résidences universitaires de Béjaïa ont observé une grève de trois jours au cours de la semaine qui vient de s'écouler. Le mouvement a été également marqué par deux rassemblements. Le premier organisé le mercredi devant le rectorat de l'université de Targa Ouzemour. Il sera suivi jeudi matin d'un autre tenu devant la direction des œuvres universitaires. Le syndicat qui déclare chapeauter cinq résidences universitaires a réitéré au cours des deux sit-in le contenu de la plateforme de revendications déposée auprès de l'administration. Et dont l'essentiel a trait aux salaires et à la gestion administrative des carrières. Vient en premier, une intégration des OP contractuels. Selon H. Chebah, président de la fédération, sur un effectif 1600 travailleurs, ils sont 1300 demeurant dans la position de contractuels. Les rappels perçus, à la faveur des nouvelles grilles, ne sont pas également du goût de ce syndicat qui s'insurge contre le dénivellement opéré dans les rappels. Une bonification de 40 % pour l'encadrement et «seulement» de 25 % pour les OP. Alors que, estime Chebah, cette dernière catégorie de travailleurs est la plus lésée, question salariale, et qu'on doit quelque peu sortir de la précarité. C'est d'ailleurs dans le même sens que sera réclamé l'application du nouveau Snmg, alors que celui-ci «l'a été sans problème dans tous les autres secteurs». Comme est demandé que soient revues à la hausse les allocations familiales et l'octroi de l'indemnité du salaire unique même lorsque le couple n'a pas d'enfants.