Sous le titre : «A Alger, un musée qui gagne à être connu», le quotidien Le Figaro a publié, jeudi dernier, un article sur le Musée national des beaux-arts d'Alger, en expliquant pourquoi il allait être promu par l'Association des musées méconnus de la Méditerranée. «C'est l'un des plus beaux balcons sur la Méditerranée. Surplombant la baie d'Alger et le Jardin d'essai, le Musée national des beaux-arts vaut également le voyage pour son fonds inestimable». Présidé par le directeur du Louvre, Henri Loyrette, le conseil scientifique de l'Association des musées méconnus de la Méditerranée (AMMed) a décidé de le faire bénéficier de son programme d'action 2013. Née de la rencontre entre l'écrivain Marc Ladreit de Lacharrière et Sonia Mabrouk, journaliste de la chaîne publique de télévision Public Sénat, «cette association veut rapprocher les cultures du pourtour méditerranéen», écrit Le Figaro. Après la maison du baron d'Erlanger, à Sidi Bou Saïd, en Tunisie, et le Musée archéologique de Thessalonique, l'institution algérienne a été choisie «pour son originalité et sa qualité», explique Sonia Mabrouk au journal du matin parisien. «Ce musée reflète aussi notre mission : mettre en valeur des lieux d'histoire peu connus qui symbolisent le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée. Le Musée d'Alger s'inscrit dans un siècle d'histoire algérienne et, en même temps, il raconte l'art universel.» Au programme d'action, trois projets sont inscrits : la réalisation d'un documentaire avec la chaîne franco-allemande Arte, la création d'un site internet avec visite virtuelle et la publication d'un livre d'art présentant les œuvres du musée et retraçant son histoire. A terme, conclut Le Figaro, tous les musées choisis par l'AMMed devraient bénéficier d'une mise en réseau. Le musée renferme des œuvres majeures. Il a été inauguré le 5 mai 1930. A la veille de l'indépendance, le bâtiment a été plastiqué par l'OAS. Plusieurs centaines de ses œuvres ont été transférées au Louvre, avant d'être restituées en partie en 1968.