L'Association des Algériens des deux rives et leurs amis (ADRA), ne cesse de multiplier ses activités, notamment dans la région parisienne. Les membres de cette structure mènent un travail de longue haleine afin d'exprimer leur solidarité, surtout avec les malades. «Nous avons créé une structure de dialogue et de rassemblement. Elle regroupe des personnes d'origines diverses. Depuis sa création, l'ADRA n'a pas cessé de lutter contre la pauvreté en organisant des collectes alimentaires dans des supermarchés pour venir en aide à des familles démunies, à des enfants malades en Algérie ou à des associations de lutte contre la faim en Afrique et en France. Notre association intervient pour favoriser l'activité culturelle entre les individus en organisant des rencontres avec des conférenciers pour partager la culture et l'histoire de l'Algérie», nous dira Yougourthen Ayad, président de cette association, qui ajoute que l'entraide et l'échange constituent des objectifs essentiels de son association. La composante de son bureau par de jeunes bénévoles qui ont une expérience dans le mouvement associatif a fait d'elle une structure dynamique et ambitieuse. «L'ADRA arrive à mobiliser beaucoup de monde à chaque action», a-t-il souligné. D'ailleurs, l'ADRA a déjà organisé des activités qui ont eu une réussite remarquable, à l'image de la journée commémorative de l'anniversaire de l'assassinat du président Mohamed Boudiaf, et d'autres festivités dans le cadre du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. Le travail de cette jeune association ne s'arrête pas là, puisque ses membres se sont également élevés contre la hausse des prix des billets des compagnies aériennes desservant l'Algérie. «Nous allons organiser une série de manifestations autour de la cherté des billets d'avion (Europe-Algérie). D'ailleurs, si un comparatif devait se faire entre les différentes compagnies nationales du Maghreb, on s'aperçoit qu'il y a un net écart entre les tarifs pratiqués par ces compagnies à distance égale, voire moindre. Cette différence se ressent majoritairement sur les taxes aéroportuaires qui s'élèvent à 120 euros, les plus élevées du marché avec un kilométrage qui est aussi le plus cher que celui des autres pays», estime M. Ayad. Par ailleurs, les membres de l'ADRA interviennent aussi pour tendre la perche aux étudiants algériens en difficulté, notamment dans la région parisienne, et ce, par la distribution de colis alimentaires collectés dans les supermarchés. L'ADRA, basée à Goncourt, dans le 11e arrondissement de Paris, compte aussi élargir son champ d'activités par des actions de partenariat avec des associations en Algérie.