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Village Beni Lalam (Bordj Bou Arréridj) : un symbole de résistance
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Publié dans El Watan le 24 - 02 - 2013

Le village de Beni Lalam, dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, se distingue non seulement par sa position géographique mais aussi par son histoire riche en événements, notamment sur le plan de la résistance à l'occupation étrangère dans notre pays.
Une succession de faits historiques qui fait de cette contrée un lieu symbolique, qui rime avec combat. Depuis 1871 et la bataille de Lechbour, au cours de laquelle est tombé le héros Ali Ben Belkacem, jusqu'au déclenchement de la lutte de Libération nationale, le arch des Beni Yalam s'est illustré par sa bravoure et son patriotisme en livrant plusieurs batailles à l'ennemi, comme celle de Ikherbane en 1956, ou celle de Ighil Imoula en 1958, ou encore celle de Resfa dirigée par Si Hmimi et certains membres de la famille Belazoug.
En 1956, le village a été le théâtre d'une bataille farouche où l'ennemi, sous la conduite du lieutenant Fallan, y a laissé des plumes et des pertes considérables. Les représailles ne tarderont pas puisque le 17 février de la même année, l'occupant fera des lieux une base semant la terreur et la désolation parmi la population «indigène».
La riposte a été fulgurante et le mois de mars 1956 a été marquant, puisque l'organisation de la révolution s'est dotée, en ces lieux, d'un commandement dirigé par Belazoug Mohamed, secondé par Boukedjar Bachir et Belazoug Abdelkader et un groupe important de moussabiline de la région. a famille Belazoug, pour rappel, a payé un lourd tribut lors de l'insurrection contre l'occupation française et ce n'est pas un hasard, si le nom de cette famille conservatrice et révolutionnaire figure en bonne place dans la stèle dédiée aux chouhada.
Les rares rescapés de la période de feu vous conteront les faits d'armes accomplis par les fils de cette région, en mettant en avant le rôle de Tayeb Belazoug, le vétéran, né en 1907. Le premier qui a rejoint les rangs de l'ALN en 1955, et qui a eu l'insigne honneur de lancer la révolution dans cette contrée, en la dotant de l'armement nécessaire et qui a pris une part active, avec son épouse, née Redjal, aux batailles de Beni Lalam en 1955, de Tila en mai 1956. Tayeb a été membre du commissariat politique. Sa connaissance de l'armement, il la doit au fait qu'il commerçait dans ce domaine et qu'il n'a pas hésité, dès son engagement dans la révolution, à doter ses pairs d'un lot important d'armes. Tayeb tomba au champ d'honneur en 1958, non sans avoir semé cette graine qui enflamma cette contrée, insufflant en elle le goût du sacrifice et de la lutte.
Le village de Beni Lalam, qui a donné ses meilleurs enfants à la patrie, est fier de son passé, truffé d'actes héroïques qui font la fierté de la génération montante, qui se rappelle au souvenir de ses aînés, là-haut sur la montagne où son gravés à jamais les exemples éternels de la résistance …


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