Les 3 occupants âgés entre 20 et 30 ans, qui étaient à bord de la Marutti lors de l'accident survenu samedi dernier au niveau du quartier Amirouche, non loin du Plateau de la Marine, sont tous décédés. L'un a été tué sur le coup lorsque la voiture a été percutée par une Mégane Béret qui roulait à très vive allure. Les deux autres occupants de la Marutti sont décédés au niveau du service des urgences où ils venaient d'être admis. Survenu en tout début d'après-midi, l'accident a entraîné la fermeture de la rue par des habitants excédés par la répétition de ce genre d'évènements douloureux et tragiques. Il semblerait que le conducteur de la Mégane n'ait pas respecté la règle du stop parfaitement matérialisé par une plaque. En outre, dans la violence du choc, le passager d'un véhicule en stationnement a également été blessé. Une fois son forfait accompli, le chauffeur de la Mégane, une voiture de location, semble-t-il, aurait pris la fuite, abandonnant sur place le véhicule complètement endommagé, ce qui dénote la puissance du choc avec la frêle Marutti. Toutefois, selon des sources concordantes, il se serait immédiatement rendu au commissariat de police pour reconnaître son implication dans la survenue de ce tragique accident. Cette non-observation du code de la route ajoute un autre drame à d'autres familles. Même la multiplication récente des feux de signalisations routières s'est faite parfois au détriment de la sécurité des citoyens. En effet, en l'absence de policiers, nombreux sont les automobilistes qui ne respectent pas les feux rouges, mettant à mal la vigilance et la sécurité des autres usagers. Une simple présence policière pourrait dissuader les chauffards d'enfreindre les règles de priorité. N'est-ce pas une dangereuse inobservation du stop qui vient d'emporter la vie de ces 3 jeunes citoyens ?