Aïn Arnat : la cité 119 Logements manque de tout Les multiples doléances des résidants de la cité 119 Logements dénonçant le manque des moindres commodités à leur espace de «vie», n'ont trouvé aucun écho auprès des autorités concernées. Des routes, plutôt des pistes non bitumées, l'absence de transport scolaire, et des actes de propriété qui ne sont toujours pas établis depuis l'Indépendance, ce sont là des échantillons des innombrables problèmes qui rendent la vie des locataires de ladite cité de plus en plus pénible. Des mares d'eau se constituent un peu partout à travers la cité et les différents quartiers limitrophes. Les plus pénalisés restent, sans conteste, les enfants scolarisés au CEM Khalfoun ou au niveau du chef-lieu de la commune. Faute de moyens de transport, les potaches de la cité trouvent moult difficultés pour rejoindre leur banc. Benhocine A. El Eulma : les agriculteurs demandent des forages Les fellahs de la commune d'El Eulma, ne cessent de saisir les autorités pour pouvoir réaliser des forages. Et ce dans le but de répondre à leurs besoins en eau pour l'irrigation et pour le bétail. Selon les représentants des agriculteurs des différents villages et mechtas de la commune, la décision des autorités de la wilaya interdisant de nouveaux creusements a beaucoup affecté le secteur. Beaucoup de professionnels commencent à abandonner leur vocation première, à savoir l'agriculture et l'élevage. Ce facteur a influé négativement sur la production des fruits et légumes, dont la production est en chute libre. Malgré une telle mesure, beaucoup d'agriculteurs recourent au creusement anarchique qui a causé de graves préjudices au niveau des nappes phréatiques. L'on apprend aussi que les autorités n'accordent de décisions que pour l'extension de puits déjà existant, la purification des eaux, ou le renouvellement de pompe. B. A. Le Pr. Laouameri, nouveau doyen de la faculté de médecine Slimane Laouameri, professeur en épidémiologie, est le nouveau doyen de la faculté de médecine de l'université Sétif I. Officiellement installé dans ses fonctions mardi 19 février 2013, le nouveau doyen succède au professeur Touabti, relevé, nous dit-on, à cause des problèmes qui ont secoué la faculté, notamment l'affaire des 13 étudiants du département de pharmacie. Celle-ci a, faut-il le rappeler, fait couler beaucoup d'encre des semaines durant, avant qu'elle ne trouve, en fin de compte, un heureux épilogue. Au grand bonheur des étudiants qui obtiennent gain de cause. Ces derniers attendent beaucoup du nouveau doyen, qui a, le moins qu'on puisse dire, du pain sur la planche.
Publication : Djebel Tafat revisité Relatant la chronique de ce que vécurent les habitants de Bougaâ, chef-lieu de daïra situé à 50 km au nord de Sétif, pendant la période coloniale en Algérie de 1830 à 1962, Djebel Tafat est un ouvrage à lire pour son contenu enrichissant et la beauté du récit, écrit par cet érudit de Saâd Taklit, n'étant autre que le fils du martyr Tayeb Taklit, l'un des 17 proscrits du collège colonial Eugene-Albertini (actuellement lycée Mohamed Kerouani). Le livre de 510 pages est l'histoire jalonnée de misère, de violences et de révoltes ayant ensanglanté ce beau pays de 1954 à 1962. Tout au long d'un récit captivant et émouvant à la fois, l'auteur redonne vie à ces braves gens qui ont peuplé une belle et généreuse cité nichée au pied du Djebel Tafat. Ce lieu est témoin, depuis des lustres, des moments vécus par la population d'une bonne partie de la région nord de la wilaya où chaque centimètre est une histoire. La vie des ancêtres, les mœurs et les traditions, caractérisant la société rurale de l'époque, occupent une large place dans le récit de Saâd, animé par le désir de transmettre la mémoire. Le mérite de l'auteur, qui n'a pas choisi la facilité, est grand. En épousant un style simple et des mots appropriés, l'auteur a, le moins que l'on puisse dire, donné une autre dimension à un ouvrage à lire absolument. K. B.