Retrouvez les auteurs vedettes de la littérature algérienne, du monde, africaine et étrangère, à la 17e édition du Salon international du livre d'Alger. Elle revêtira un cachet particulier, puisque organisée dans le cadre du cinquantenaire. El Watan Week-end vous annonce, d'ores et déjà, les nouvelles publications qui vous donneront envie de lire. Plus d'un million de visiteurs déambuleront dans les allées du 17e Salon international du livre d'Alger, du jeudi 20 au samedi 29 septembre, à la Safex (Pins Maritimes). Placé sous la bannière «Mon livre, ma liberté», cet événement est marqué cette année par un plus grand nombre de nouveautés algériennes, en partie en raison du cinquantième anniversaire de l'indépendance «50 ans d'édition en Algérie». Les maisons d'édition nationales et étrangères se sont passées le mot pour offrir des centaines de titres autour du thème de la guerre de Libération, de l'immigration et de l'histoire. Sedia présente trois ouvrages : La guerre de la honte : Tortures de la guerre d'Algérie 1954-1962 d'Yves Salvat, et Voyage au cœur de l'OAS, d'Olivier Dard. Un retour vers un passé douloureux et récent. L'immigration un thème récurrent que l'on retrouvera aussi chez Azouz Begag, avec Salam Ouessant édité chez Albin Michel et Sedia. L'auteur du Gone du Chaâba mêle à la mélancolie du gris de l'océan les accents ensoleillés de ses deux jeunes héroïnes. Dans le même sillage les éditions Dalimen surprennent avec le très beau livre illustré de Catherine Rossi Les jardins d'Alger, une merveilleuse promenade dans une ville qui n'a pas livré toute sa beauté. Narimen Mezghiche nous balade dans le port algérois et ses couleurs et senteurs dans Balade à Alger. Le dernier roman de Fadéla M'rabet intitulé La salle d'attente rappelle les multiples appartenances des uns et des autres qui enrichissent l'être. Karim Chaïbi a choisi de décrire l'Algérie et ses dessous sous forme de carte et symboles à découvrir dans Atlas historique de l'Algérie. Pour les habitués de best-seller, il faudra se rendre au stand des éditions Barzakh pour vous procurer le dernier roman d'Amin Zaoui Le dernier juif de Tamentit, l'incroyable histoire d'amour, de sexe et de liberté, à travers les voix d'un couple fusionnel Barkahoum et Ibrahim. Aux mêmes éditions vous trouverez les péripéties de Habib Ayyoub dans Le remonteur de l'horloge, la vie palpitante de Nadia héroïne dans Au commencement était la mer de Maissa Bey. Retour vers l'histoire aux éditions constantinoises Média-Plus, plus d'une dizaine de nouveaux titres Le 17 Octobre des Algériens de Marcel et Paulette Péju, L'arme secrète du F.L.N : Comment de Gaulle a perdu la guerre d'Algérie de Matthew Connelly, Algérie, 20 août 1955 : Insurrection, répression, massacres de Claire Mauss-Copeaux, sans oublier les romans de Farid Benyoucef Les amants de Cordoue et celui de Zahra Farah L'adieu au rocher. D'autres romans édités en Algérie feront le bonheur des lecteurs, notamment, La parfumeuse de Mohamed Benchicou édité chez Koukou éditions, un roman qui revisite la vie d'Emma, la compagne de Messali Hadj. Aux éditions Dahleb, on aime l'histoire de l'Algérie et on l'édite, des morceaux du grand puzzle historique, rassemblés dans les livres : L'étrange histoire de Djbel Naga de Saadia Azzoug Talbi, 132 ans de colonisation de Youcef Ferhi, Djebel Tafat histoire de Bougaa de Saad Taklit ou Le sang de la liberté : mémoires d'un combattant de l'ALN de Si Djamel Ahmed Bennani. Parmi les livres en arabe, découvrez les auteurs du Monde arabe dont les traductions sont rares. Ne ratez pas Imtalaatou bika de Monia Boulila, un bien beau recueil de poèmes aux éditions Lazhari Labter. La puissance du verbe, la facilité de lecture en feront sans doute un succès. Plongez-vous dans les romans étrangers et la littérature «monde» : les éditions francophones proposent les derniers best-sellers, Le Bonheur conjugal de Tahar Ben Jelloun, Les Désorientés d'Amin Maalouf, La Première défaite de Santiago H. Amigorena, Infidèles d'Abdellah Taia, Le Couvre-feu d'Octobre de Lancelot Hamelin, Le Terroriste noir de Tierno Monénembo, Parfums de Philippe Claudel, La Vie sans fards de Maryse Condé, Barbe Bleue d'Amélie Nothomb, L'amour est déclaré de Nicolas Rey et La Jouissance de Florian Zeller. La 17e édition du Sila, organisée sous le signe d'un demi-siècle de l'édition nationale, est ,«au-delà de son caractère festif, une halte pour faire le bilan d'un secteur qui a connu en cinquante ans des hauts et des bas et dont les frémissements signalés depuis moins d'une dizaine d'années ont fait ressortir sur la scène éditoriale des «maisons» dont le parcours, bien que court, semble annoncer de meilleurs horizons pour le livre dans notre pays en dépit de difficultés importantes, comme la mise à mal depuis des lustres de la chaîne des métiers du livre, le prix prohibitif du livre, etc., précise Nordine Azzouz, chargé de la communication. A charge, bien sûr, pour les participants, de ne pas avoir peur de poser les vrais problèmes et de proposer des pistes pour que l'édition algérienne retrouve des couleurs durablement».