Sept étudiantes de l'université Djillali liabés ont comparu, hier, devant le tribunal de Sidi Bel Abbés pour répondre du chef d'accusation de « destruction de biens d'autrui », a-t-on appris de source judiciaire. Il s'agit, nous a-t-on fait savoir, d'étudiantes qui résident à l'ITE, une annexe de la cité universitaire Ahmed Beddad. L'affaire, qui fait suite à une plainte déposée par les responsables de la résidence, remonte à deux mois de cela. Hier, trois organisations estudiantines (ONSE, UGEA, AREN) ont, dans un communiqué signé conjointement, appelé à la « cessation » des poursuites judiciaires engagées contre elles et à l'« apaisement ». Pour ces organisations, des pratiques aussi expéditives, comme celles dont font l'objet ces étudiantes, ne peuvent « en aucun cas résoudre les problèmes » auxquels est confronté la communauté universitaire. A noter que l'affaire jugée hier en première instance a été mise en délibérée par le tribunal qui prononcera son verdict la semaine prochaine.