Le dialogue entre l'administration du nouveau lycée de Ain El Hammam et l'association des parents d'élèves est rompu depuis bientôt une année. Les membres de l'APE ont même demandé le départ du proviseur. «Les conditions de scolarité de nos enfants ne cessent de se dégrader, au point de compromettre leur avenir», nous disent d'emblée les représentants des parents d'élèves du nouveau lycée de Aïn El Hammam. Plusieurs pétitions ont été adressées à la direction de l'éducation, avec copies au wali de Tizi Ouzou et même au ministre de l'Education, «mais sont demeurées sans suite». Parmi les griefs retenus contre l'administration de l'établissement, nous relevons «l'absence de discipline des élèves, livrés à eux-mêmes…», «Une situation à la base des mauvais résultats de fin d'année qui font de nos élèves des victimes du mauvais fonctionnement de l'établissement». Accusant les responsables d'être à la base de «l'anarchie que notre association n'admettra jamais», les pétitionnaires soulignent que leur lycée constamment classé aux dernières loges des résultats du baccalauréat, «est devenu un centre d'échec que les meilleurs élèves essaient de fuir pour d'autres établissements». L'APE met en exergue également la dégradation physique de l'établissement (peinture, boiserie, vitrerie, mobilier) ainsi que la mauvaise qualité des repas servis aux pensionnaires du lycée. Les parents signalent que lors de leur assemblée générale de la fin de l'année écoulée, ils avaient pris la décision de boycotter la rentrée scolaire qui n'a finalement eu lieu que «suite aux promesses du secrétaire général de l'académie de prendre en charge les problèmes soulevés. Pour l'heure, aucune promesse n'a été tenue»