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Cinéma Algérien
Une fête à Dar Raïs Hamidou
Publié dans El Watan le 18 - 04 - 2006

Dans le cadre de la grande manifestation annoncée à Alger, capitale de la culture arabe 2007, une nouvelle production a été lancée dimanche dans l'exceptionnel site de la villa Dar Raïs Hamidou.
De manière très habile, Nadia Chéradi, responsable de la maison de production Procom international, a réuni tout le peuple artistique d'Alger dimanche dans la splendide Dar Raïs Hamidou pour le premier tour de manivelle de Vivantes, long métrage fiction, scénario et réalisation Saïd Ould Khelifa, produit par Procom et l'ENTV. La fête fut une grande réussite. Dès l'arrivée, on pouvait tomber sur Sonia qui a eu de bons retours sur son one woman show, sur Larbi Zekkal (dont on espère voir Fatima l'Algérienne, le film de Mohamed Hend où il incarne un personnage très remarquable) et sur beaucoup d'autres acteurs et actrices algériens sans compter les cinéastes au complet : Lamine Merbah, Moussa Haddad, Mohamed Ifticène, Sid Ali Mazif et beaucoup d'autres. Saïd Ould Khelifa, très entouré, attire un moment l'attention sur le motif de la soirée, à savoir le traditionnel « tour de manivelle » qui débute chaque film, et puis retour aux palabres et au buffet assez garni, dans la bonne humeur et une ambiance très détendue. Pendant ce temps-là, Nadia Chéradi s'occupait activement des derniers préparatifs d'un tournage qui va se dérouler pendant six semaines à Alger et dans le Sud, vers El Oued sans doute. En dépit des pesanteurs assez lourdes du métier de producteur en Algérie, Nadia Chéradi ne semble pas manquer de volonté ni d'inspiration dans sa double vocation de cinéaste d'abord (formée à la Sorbonne) et de productrice indépendante. Elle sait s'investir dans sa mission et sait se montrer exigeante. Elle nous fait penser plutôt aux productrices très branchées qu'on rencontre à Rotterdam ou San Francisco au cours de festivals prestigieux. Exigeante parce que le sujet que lui a proposé le réalisateur de Vivantes lui a paru d'un « intérêt immédiat, éloigné du récit ponctuel pour aller vers l'exploration de l'humain ». De quoi s'agit-il dans le scénario ? Il s'agit, comme le dit encore Nadia, d'un événement horrible qui s'est déroulé dans le Sud algérien. Un groupe d'hommes qui a déferlé sur le bidonville, habité par des femmes seules et qui sont devenues, explique encore Nadia Chéradi, les victimes expiatoires d'une colère longtemps contenue. Ces femmes seules, encore plus seules après le viol, ont subi l'outrage et l'humiliation d'être ensuite rejetées par leur famille. En brossant le portrait d'un écrivain saisi de peur et d'angoisses, quand les islamo-fascistes occupaient la rue, le film précédent de S.O. Khelifa n'a pas montré des images apocalyptiques, mais laissé seulement suggérer la violence. La productrice, qui a lu le nouveau scénario avant de décider de le produire, parle aussi, dans cet opus, de « muette souffrance », de « murmure de l'une et de l'autre » de ces femmes battues et humiliées. Si le cinéma algérien s'interroge avec angoisse sur son avenir, il y a tout de même des projets de production en cours. Peut-être faut-il espérer que l'Etat accorde un budget honorable à la commission d'Alger, capitale de la culture arabe 2007, pour que surgissent d'autres œuvres encore. Le grand cinéaste Moussa Haddad prépare déjà un long métrage pour l'ENTV à produire en commun avec Nadia Chéradi.

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