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«Nous sommes allés vers l'économie de marché avec la mentalité d'économie planifiée»
Houas Belkacemi. Ingénieur agronome spécialiste en zootechnie
Publié dans El Watan le 18 - 03 - 2013

-Ces dernières années, le débat porte beaucoup sur l'innovation pour l'amélioration des productions agricoles et la modernisation des systèmes d'exploitation. Qu'en est-il réellement ?
Dans l'ensemble, le secteur de l'agriculture a connu beaucoup de progrès. Mais, cela reste toujours insuffisant compte tenu des attentes. Aujourd'hui, les préoccupations des experts s'expriment clairement dans ce sens. Ces derniers s'évertuent à assurer cette fameuse sécurité alimentaire sans, bien évidemment, perdre de vue l'évolution démographique mais aussi des nouveaux concepts alimentaires qui doivent répondre aux normes mondiales en la matière. Le défi donc se pose en qualité et en quantité.
-Depuis des années, le secteur subit des réformes, globales ou sectorielles, mais est-ce que les objectifs escomptés sont atteints ?
Ce que je peux dire à ce sujet, c'est que l'Algérie a carrément pris un autre cap à la faveur de l'orientation vers l'économie de marché. Mais, malgré ces nouveaux choix, l'évolution de la situation donne l'impression que nous sommes allés vers l'économie de marché avec la mentalité d'économie planifiée. C'est la raison pour laquelle les différents plans de développement mis en place ont du mal à donner des fruits à très court terme. Mais, cela viendra à moyen et long termes parce que les acteurs intervenant dans le secteur s'investissent énormément, à leur tête les scientifiques.
-Mais est-ce qu'il y a des certitudes que les politiques de développement choisies peuvent garantir la sécurité alimentaire à long terme ?
Ces dernières années, beaucoup d'efforts ont été consentis par les pouvoirs publics, mais comme je viens de l'expliquer, il reste beaucoup à faire. De leur côté, les spécialistes et experts du secteur, chacun dans son domaine de compétence, se penchent sur les mécanismes à mettre en place et se mobilisent pour, justement, relever ce défi de la sécurité alimentaire. Néanmoins, cela reste dépendant de plusieurs facteurs, exogènes et endogènes. Exogènes, comme la volatilité des prix et l'instabilité de l'offre sur le marché mondial ou les bouleversements climatiques et endogènes avec toutes les contraintes qui se posent au niveau de chaque filière. Autant donc de lacunes qui perturbent l'exploitation des potentialités du secteur et empêchent d'avoir une vision claire sur l'avenir.
-Le secteur se prépare-t-il réellement aux défis futurs, comme vous venez de le dire, sur la base d'une approche scientifique ?
Les travaux de recherche réalisés jusque-là dans divers domaines répondent peu ou pas du tout aux besoins exprimés sur le terrain. Pour rationaliser et optimiser l'exploitation de nos richesses, il faut mettre au diapason le monde économique, notamment agricole, avec ce qui se fait dans les laboratoires universitaires. Ce n'est que de cette manière que nous pourrons faire face avec efficacité aux besoins futurs. Le scientifique doit jouer un rôle actif, notamment l'agronome qui, dans son travail, ne se limite pas à son strict champ d'action, qui est l'agronomie. Plutôt, il a besoin de travailler en tenant compte des grandes tendances régionales et internationales. Ce qui lui permet d'avoir une vision prospective des choses.


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