L'attribution par le maire RND d'un local au MSP a mis de nouveau le feu aux poudres entre les élus FLN et le premier magistrat de la commune. L'affaire, une fois connue, a provoqué l'étonnement général dans la mesure où celui qui a consenti un siège à un parti islamiste est d'une formation née théoriquement pour faire barrage à l'islamisme. Par ailleurs, elle a mis en exergue la « curieuse » attitude d'un FLN, lui, en théorie plutôt idéologiquement proche du MSP. Pour sa défense, le maire a indiqué n'avoir fait que traduire dans les faits une résultante impliquée par une Alliance présidentielle liant son parti au MSP ainsi qu'au FLN. Du côté des élus de ce parti, on tire argument du fait que la décision n'a pas fait l'objet d'une délibération de l'APC, une délibération qui aurait eu d'ailleurs du mal à passer l'écueil de la tutelle de wilaya. En effet, les instructions du ministère de l'Intérieur interdisent l'attribution de biens communaux aux partis politiques. Dans la réalité des faits, à Aïn Tolba comme à travers la wilaya, les préoccupations sont d'une toute autre nature. En effet, il y a lieu de savoir que le maire de Aïn Tolba est à son second mandat et qu'il jouit d'une popularité qui en fait le candidat le mieux placé du RND aux prochaines sénatoriales. Il est, d'ailleurs, le SG du parti localement.