12 hectares, c'est la superficie des terrains qu'occupent inutilement des entreprises publiques dissoutes à Oum Drou, à 5 km à l'est de Chlef. Le spectacle est visible le long de la route qui traverse cette localité de plus de 25 000 habitants, considérée comme une ville de désengorgement du chef-lieu de wilaya. C'est en effet d'autant plus étonnant que la wilaya avait procédé dernièrement à l'affectation des terrains d'autres sociétés fermées pour la réalisation d'investissements publics, notamment à Chlef et Chettia. La nouvelle assemblée communale a, selon son président Mohamed Saïeb, demandé à récupérer ces assiettes qui abritent soit des hangars vides, soit des sièges à l'abandon. Elle souhaite en disposer, dit-il, pour y réaliser des équipements publics, notamment dans les domaines de l'habitat, de l'éducation, de la santé et de la jeunesse et des sports. Ces assiettes foncières peuvent aussi, selon d'autres sources, contribuer à désengorger la commune voisine de Chlef en abritant de grands projets structurants. Du coup, beaucoup se demandent pourquoi les collectivités locales tardent à intégrer ce patrimoine dans les réserves foncières urbaines, à l'instar des biens d'autres entreprises dissoutes, affectés à la construction à Chlef.