La décision du président de l'APC de Annaba à majorité FLN d'évincer de la présidence deux commissions (urbanisme et construction), sur instruction de la direction centrale de son parti, est à l'origine d'une crise au sein du conseil exécutif. Elle pourrait s'accentuer dans les prochains jours avec les grincements de dents de certains élus FLN. Ces derniers avaient été déçus de la décision de leur direction centrale de maintenir à son poste l'actuel président contre lequel ils avaient émis, une motion de retrait de confiance. C'est ce dont compte profiter le deuxième parti politique Islah. « Si la marginalisation de nos élus des commissions persiste, Islah se retirera totalement des activités de la commune au moyen d'une démission collective de nos représentants », a indiqué Mohamed Salah Bouchouareb, le secrétaire général de la wilaya Islah à Annaba et députéà l'APN. Fort de ses 15 élus sur les 34, les 19 autres étant FLN, il tente dans les coulisses d'amener à sa position les réfractaires frontistes. C'est ce que reflètent les propos tenus lors de la conférence de presse tenu mardi.