Encore une fois, El Hadi Khaldi, l'envoyé spécial de la direction centrale du FLN, n'a pas réussi, jeudi dernier, à mettre d'accord ses représentants élus de l'Assemblée populaire communale de Annaba. Il est à son 3e échec après la mise en demeure qu'il avait adressée et fait exécuter par le président de l'APC. Il s'agissait de récupérer au profit des élus du FLN majoritaire, 2 sièges de commissions que le même président avait accordés à El Islah. El Hadi Khaldi également ministre de la Formation et de l'Enseignements professionnels n'est pas arrivé à calmer ses troupes qu'il avait, une nouvelle fois, réunies à Annaba. Il s'est retrouvé confronté à une atomisation de son parti qui risque de se répercuter gravement sur les prochaines élections locales. En effet, les dissensions apparues dans les rangs des élus FLN de la commune de Annaba ont un enjeu qui dépasse les frontières de la wilaya. D'autant que le wali n'a toujours pas avalisé la délibération communale portant changement des vice-présidents au conseil exécutif communal, en laissant en l'état la situation alors que d'aucuns s'attendaient à une mise à l'écart de l'actuel président, El Hadi Khaldi n'a pas répondu à une préoccupation majeure des militants de son parti. Ces derniers ont la certitude qu'au sein du conseil exécutif communal de Annaba, Islah est maître du jeu. C'est dire que le catalogue de la discorde au sein de cette assemblée d'épaissit. La zizanie y a éclaté au grand jour. Elle s'est accentuée avec l'intervention de la direction centrale du FLN interpellée par Abdallah Djaballah le président du parti Islah sur la nécessité du respect des accords passés entre les 2 partis en matière de gestion de l'APC de Annaba.