Le chauffeur de transport en commun à l'APC de Larbaâ Nath Irathen, licencié le 31 décembre 2012 au motif de «la nouvelle législation qui ne permet pas le renouvellement de contrats engagés en régie des travaux», a entamé une grève de la faim depuis le 25 mars dernier. Agé de 58 ans et père de 4 enfants, la victime de ce licenciement demande sa réintégration à son poste de travail où elle a toujours exercé sans problème depuis 10 ans. Rencontré au siège de la mairie, ce gréviste de la faim dira qu'il a entamé son action pour protester contre son «injuste licenciement, intervenu au moment où j'escomptais terminer les années me restant de cotisation en vue d'ouvrir droit à la retraite». En solidarité avec la victime au lendemain de son licenciement, des citoyens de la municipalité ont organisé une marche depuis le siège de la mairie jusqu'à la daïra, demandant la réintégration à son poste de travail de ce père de famille. Le chef de daïra a reçu alors en son bureau des représentants des marcheurs auxquels il a expliqué que «le règlement du problème est assujetti à une entrevue avec le procureur général et le gréviste de la faim».