L'Union des parents d'élèves de la wilaya d'Alger (Upewa) se dit préoccupée par la gestion de la carte scolaire et la fin de l'année scolaire avec la création de trois directions de l'éducation. « La gestion par la catastrophe », terme dont use l'union dans sa déclaration, est la cause de son alarmisme. Elle en veut pour preuve à cette situation catastrophique la carte scolaire de la commune de Dar El Beïda où des élèves, à en croire les rédacteurs de la déclaration rendue publique au lendemain de Youm El Ilm, vivent dans la « discrimination ». Les lycées que recouvre cette situation sont celui du 11 Décembre et deux autres dans la localité d'El Hamiz. Ainsi, un conflit a opposé l'ex-directeur du CEM Le Grand Rocher de Aïn Benian à ses collègues enseignants. Ebruité par l'union des parents d'élèves, ce conflit a eu des contrecoups sur les étudiants. L'association que drive Salah Amar Yahia, signataire de ladite déclaration, fait remarquer aussi que le proviseur du lycée Emir Abdelkader de Bab El Oued a eu un comportement « indigne », dénoncé par les enseignants, les élèves et leurs parents. Ce point n'a pas été éludé davantage par les protestataires. Par ailleurs, l'union des parents d'élèves se lève contre l'exclusion dont « a fait l'objet des élèves du nouveau lycée de Aïn Benian » pour une faute, relève-t-on, dont ils ne sont pas responsables. Ils auraient été exclus des cours, depuis le 3e trimestre, fait-on savoir. Les raisons de l'indignation tiennent au fait que le conseil de discipline s'est réuni « en l'absence des représentants de l'association des parents d'élèves », partie prenante dans chaque conseil. L'Upewa qualifie le fait que des élèves se retrouvent dans la rue d'anticonstitutionnelle. La décision prise par l'établissement n'a pas eu l'aval de la directrice d'Alger-Ouest, seule habilitée à se prononcer dans de pareilles décisions. Pour les rédacteurs de la déclaration, le conseil a été dévoyé de son cours. « Son rôle éducatif a été négligé au profit d'un outil d'exclusion », explique-t-on. L'exclusion de ces élèves est intervenue alors que l'année scolaire tire à sa fin. Tout ce qui a précédé fait peser une certaine suspicion sur le nouvel organigramme opéré dans la capitale. Pour rappel, la wilaya d'Alger a été restructurée en trois directions au lieu d'une.