Appréhensions n Les parents d'élèves appellent les autorités à revoir cette carte introduite récemment dans le cadre de la réforme du système éducatif et dont les retombées, disent-ils, risquent de déstabiliser la scolarité de leurs enfants. L'Union des parents d'élèves de la wilaya d'Alger (Upewa) a plaidé contre ce qu'elle appelle désormais «la nouvelle anarchie scolaire» en faisant allusion à ladite carte scolaire. Selon Amar Yahia, président de l'Upewa, cette nouvelle carte a créé l'anarchie dans l'orientation pédagogique des élèves. «Il y a un millier de lycéennes et de lycéens de la commune de Dar El-Beïda, inscrits dans les daïras de Rouiba et d'El-Harrach qui sont obligés de se bousculer dans les bus le matin et le soir, avec tous les risques que cela comporte pour se rendre à leur école», a-t-il indiqué en marge de la réunion qui a regroupé les représentants de l'Union d'Alger-Est, jeudi dernier, à Dar El-Beïda. De plus, le conférencier a relevé un autre phénomène, qui ne cesse de se généraliser, notamment dans la commune de Dar El- Beïda, en l'occurrence la surcharge des salles de classe avec plus de 50 élèves par classe. Pis, dans certaines écoles, les directeurs procèdent au double et même à la triple vacation où les élèves sont répartis en deux ou trois sessions pour suivre leurs études. Ainsi, on assiste à deux rentrées pour la double vacation et trois pour la triple. «C'est le cas à El-Hamiz où les élèves sont contraints de vivre cette situation», a indiqué l'intervenant. Ajouté à cette situation jugée d'extrême gravité par les représentants des parents d'élèves, le problème de la pollution dû au complexe biothermique de Dar El-Beïda. D'après Amar Yahia, les élèves ne peuvent être à l'abri d'un éventuel accident qui pourrait se produire dans ce complexe d'autant qu'il se trouve entre deux CEM dont un n'est séparé dudit complexe que par des vitres. En outre, le président de l'Union des parents d'élèves de la wilaya d'Alger a soulevé les revendications des parents d'élèves concernant le technicum Mohamed-Boudiaf, en l'occurrence la construction d'un terrain de sport, attendue depuis 1989. «Pourtant, ce lycée a de bons résultats au baccalauréat chaque année, 50 % l'année passée. On est allé jusqu'à saisir le Président de République par le biais d'une requête transmise aux services de la présidence, sans résultat», conclut-il.