De nombreux établissements des trois paliers de la wilaya de Sétif ont été paralysés, hier, par un mouvement de grève. Les fonctionnaires (enseignants, directeurs, proviseurs, censeurs, adjoints d'éducation, intendants ainsi que les travailleurs des corps communs), ont pris part à ce débrayage. La révision du statut particulier 240/12 du secteur de l'éducation nationale est la principale revendication des travailleurs qui mettent le doigt sur les lacunes et disparités incluses dans le nouveau statut à l'origine de ce ras le bol. «Au lieu de corriger les erreurs, les rédacteurs du nouveau texte, n'ayant pris considération que les avis et suggestions d'une catégorie de fonctionnaires, ont lésé la grande majorité des travailleurs qui n'exigent ni plus ni moins que le rétablissement de leurs droits», précisent des grévistes. L. B. BELAÂ : Un énorme déficit en eau potable
La commune de Belaâ fait face au sempiternel problème du manque d'eau potable. Les puits non traités, unique source d'approvisionnement des habitants de mechta Lebrari, et de Boudjenada, ne suffisent plus à répondre à la demande. Pour le renforcement de l'alimentation en eau, les habitants bénéficieront d'un projet d'un coût de 70 millions de dinars. Ce projet comprend la réalisation d'un nouveau forage au niveau de Boudjenada, ainsi que l'achèvement du projet d'extension du réseau de distribution du forage Bakhbakha pour alimenter mechta Lebrari. A. L. BOUGAÂ : Débrayage des transporteurs
Les transporteurs en commun assurant les lignes entre Sétif et les communes du nord, à l'instar de Béni Ourthilane, Guenzet, Maoklan, Draâ Kebila, Hammam Guergour, en passant par Bougaâ, sont entrés en grève ouverte depuis quatre jours. La décision de la direction des transports les empêchant d'accéder à la gare routière de Bougaâ est la cause de ce débrayage. Cet arrêt fait pourtant partie de l'itinéraire tracé par la direction des transports. Cette «sentence» cause d'énormes désagréments aux usagers qui attendent impatiemment qu'un bus se pointe pour se rendre au travail ou regagner leur domicile. Les grévistes sont en colère face à ce qu'ils considèrent comme une décision arbitraire. A. M.
AÏN SEBT : Leghrifa dans le noir
Relevant de la commune de Aïn Sebt, la petite localité de Leghrifa, comptant 25 foyers, est dépourvue d'électricité. Ses habitants s'éclairent aux lampes et aux bougies. D'autres ont carrément recouru aux raccordements illicites à partir des poteaux électriques. Ce qui représente un réel danger pour la population. Maintes réclamations ont été déposées au niveau de l'APC, pour un hypothétique branchement, mais les autorités font toujours la sourde oreille. B. A.