Cette agglomération qui se targue d'être un chef-lieu de daïra, n'a bénéficié d'aucune opération de développement urbain: éclairage public défaillant, routes défectueuses et cadre de vie dégradé. Située à 7 km à l'ouest de Sétif, l'agglomération Aïn Arnat n'a de chef-lieu de daïra que le nom. Son cadre de vie, qui n'est pas beau à voir, tance ses habitants dans l'attente du lancement d'une opération relative à l'amélioration urbaine. Les routes de nombreux quartiers du nord du centre urbain, ne sont toujours pas bitumées. L'éclairage public, le déficit en structures de loisirs pour jeunes, sont les autres tares de la cité, où les citoyens s'impatientent. «Aïn Arnat est tout sauf un chef-lieu de daïra. Comme vous le constatez, les routes qui attendent depuis belle lurette une couche de bitume, n'ont bénéficié d'aucune opération de réhabilitation. Un tel problème nous empoisonne la vie, pollue notre environnement été comme hiver. L'éclairage est défaillant dans divers endroits de l'agglomération où il est presque impossible de sortir la nuit. Il faut préciser que les innombrables doléances adressées aux autorités locales, oubliant que Aïn Arnat est la banlieue du chef-lieu de wilaya, sont restées lettre morte. Nous profitons de l'opportunité pour interpeller une fois de plus les responsables locaux devant honorer leurs engagements. Le moment est venu pour concrétiser les projets inhérents à l'amélioration de notre cadre de vie en perpétuelle dégradation. On ne parle pas des déficits en structures de détente et de loisirs pour nos jeunes qui attendent leur stade de football. Situé sur l'important axe de la RN 5, Aïn Arnat mérite un meilleur sort d'autant plus que l'Etat ne lésine pas en matière de développement local», diront de nombreux citoyens qui nous orientent vers les lotissements 516, 282, 109, 140, 150 et 92, où vivent 1279 familles. En ces lieux, la situation n'est guère reluisante. D'autant plus que la rénovation du réseau d'assainissement, l'alimentation en eau potable et le BB (béton bétimineux) ne sont toujours pas lancés. Confiés pour étude et réalisation à l'URBatna qui a été déchargée par la suite, les travaux relatifs à l'amélioration urbaine du grand boulevard (POS- ZA10), pour laquelle une enveloppe de 190 millions de dinars a été, nous dit-on, allouée, n'avancent toujours pas. Selon certaines indiscrétions, l'Emivar (une entreprise publique de Sétif) a été chargée pour terminer le travail. Dans le but d'avoir la position du maire de la municipalité, nos tentatives n'ont pas abouti.