Lumière sur la reine des Ziban Architecte-éclairagiste de renommée mondiale, ayant à son actif plus de 3000 projets de mise en lumière d'édifices, de ville et de quartiers de 40 pays, Alain Guilhot, partenaire de Belux, entreprise algérienne de conception et de fabrication de mobilier et de systèmes d'éclairage urbain, industriel, décoratif et domestique, a animé, jeudi, à l'hôtel des Ziban de Biskra, un dîner-débat sur «La lumière et la ville» auquel ont été conviés des architectes, des urbanistes et des paysagistes professionnels. Se présentant d'emblée comme «un petit artisan de la lumière» dont la mission est de mettre en valeur et de sortir de l'obscurité des sites et des constructions, il a ébloui son auditoire en expliquant qu'en plus de la fonction utilitaire et sécuritaire de la lumière, rien n'empêchait les concepteurs et architectes d'y inclure les dimensions esthétiques et poétiques. «Les lampadaires, laminaires, candélabres et autres projecteurs ne sont pas des appendices fournissant juste la lumière, ils sont des éléments intégrés, visibles ou pas, véhiculant l'identité d'un lieu, d'un bâtiment, d'un pont ou d'une ville entière, laquelle grâce à un bon éclairage favorise la vie nocturne de ses habitants en offrant aux touristes des attractions originales. Biskra est pourvue d'édifices anciens ou nouveaux et de jardins publics qui peuvent être valorisés, à des coûts moindres, par une mise en lumière étudiée» a expliqué le spécialiste qui a commenté une série de photographies de ses mises en lumière réalisées un peu partout à travers le monde. «La lumière, c'est le soleil de la nuit et la technologie actuelle permet de révéler et de voir la ville, ses structures architecturales et ses rues, sous un autre aspect. Elle ne doit ni cacher le ciel et ses étoiles, ni éblouir les passants », a conclu ce compositeur de partitions lumineuses. Chute mortelle d'un minaret En effectuant des travaux de maçonnerie sur le minaret de la mosquée de Hai El Moudjahidine dans la ville de Biskra, deux hommes qui seraient des cousins ont fait, vendredi matin, une chute de plusieurs mètres de hauteur, a-t-on appris de sources fiables. Transportés aux urgences médicochirurgicales de l'hôpital Bachir Bennacer, l'un d'eux, H.Abderezak, âgé de 32 ans, marié et père d'une fillette, est décédé des suites de graves lésions à la tête tandis que la seconde victime a été placée en soins intensifs. Les services de sécurité ont ouvert une enquête afin de déterminer les causes de cette chute.
Un arbitre meurt pendant un match L'arbitre Lazhar Bijou, plus connu dans le milieu sportif et footballistique local sous le nom de Messaoud, est décédé, vendredi après-midi, d'une crise cardiaque survenue 5 minutes avant la fin du temps réglementaire d'une rencontre de football qu'il officiait au stade de Ras Miaâd. Agé de 45 ans, le défunt laisse une famille et des amis éplorés. Hier, une foule compacte de parents, de voisins, de collègues, d'amis et d'anonymes l'ont accompagné vers sa dernière demeure, au cimetière de Laâzilet.