On dit que «football et entraînement physique» ne sont pas incompatibles; le rôle principal d'un bon préparateur est de rendre les deux compatibles. Au CSC, on a trouvé cette personne qui fait déjà un excellent travail : Laâbeni, un nom qui ne dit certainement rien a beaucoup de gens chez nous, El Watan l'a rencontré pour ses lecteur. Admirez. - Pour commencer, vous êtes originaire de quelle région Algérie et comment ont été vos débuts dans ce métier ?
Je suis né à Taher, wilaya de Jijel, ma famille vit toujours dans cette région. J'ai commencé mes études ici en Algérie, avant de quitter le pays, direction l'Hexagone, où je me suis installé pendant plusieurs années. C'est en France que j'ai eu tous mes diplômes de sport, et qu'à partir de là que mon aventure avec les clubs de foot a commencé aussi. J'ai collaboré avec beaucoup de clubs français de différents paliers.
- Pouvez-nous dire quel genre de diplômes vous avez décroché en France ?
Au début, j'ai réussi à avoir un master en biologie intégrative santé et performance, de l'université d'Ivry (92), après j'ai suivi une formation à l'université en Bourgogne, précisément à Dijon, sous la houlette de Gille Comiti, une référence dans le domaine, un grand monsieur dans la préparation physique en France.
- Avant d'atterrir au CSC, vous avez exercé dans combien de clubs en France ?
Sans être bien précis, j'ai eu beaucoup d'aventures avec un nombre important de clubs amateurs et de CFA en France. Je pense que c'est l'équivalent de 3e division en Algérie. Je peux vous citer le FC Créteil et l'US Ivry qui est d'ailleurs mon dernier club avant de venir en Algérie l'été dernier.
- Et comment avez-vous atterri au CSC, car vous êtes venu seul bien avant l'arrivée de l'entraîneur Lemerre à Constantine ?
Tout à fait, j'ai été proposé au CSC par un intermédiaire qui s'est occupé des contacts entre moi et la direction du club. Cette dernière m'avait demandé d'envoyer un CV pour bien me faire connaître. Ce que j'ai fait évidemment, après on a vite trouvé un terrain d'entente et tout est allé dans le bon sens. J'ai eu aussi un contact de la JSMB, mais le projet sportif du CSC a pesé plus dans mon choix. Depuis, je me plais beaucoup dans cette ville, je suis même très heureux à Constantine et je compte bien y rester encore et renouveler mon contrat des cette été.
- Comment travaillez-vous aux côtés d'un entraîneur comme Lemerre ?
Je dirais que c'est un vrai privilège de travailler à ces côtés. On apprend tellement de choses sur le foot, c'est un grand entraîneur au sens propre du terme. Il rend énormément de services au football constantinois et algérien en général.
- Enfin, quels sont vos objectifs personnels ?
Vous savez, mon travail consiste à rendre les joueurs du CSC en super forme physiquement avant, pendant et après les matchs. Et vu les résultats de l'équipe en championnat, je pense que nos efforts ne partiront pas en fumée cette saison. Mon objectif dans l'immédiat est celui de mon Club employeur, à savoir décrocher une place qualificatif à une compétition continentale ou régionale, mais mon rêve reste les sélections nationales. Je veux servir mon pays et l'aider avec mon savoir.